Le FN ne veut supprimer que les libertés politiques.
Bla
bla sans consistance. Etes-vous devenu un chien de Pavlov ?
Les libertés économiques, elles, une fois que la France serait enfermé à
double-tour sur elle-même, prospèreraient à l’intérieur du pays, pour le plus
grand bonheur des accapareurs de richesse.
Vraiment
vous m’en voyez désolé mais ces propos antiprotectionnistes sont consternants
de bêtise. La Suède, qui est hors de l’eurozone, a eu 5% de croissance l’année
dernière.
La
Corée du Sud, infiniment plus protectionniste que n’a jamais pu l’être
l’Europe, est passée, en quarante ans, d’un des pays les plus pauvre au monde à
la 13 puissances mondiales.
Les
quotas de terres rares en Chine cela vous parle-t-il ?
Les
Etats-Unis ont bâti leur puissance industrielle à la fin du XIXè siècle sur une
politique hautement protectionniste.
Les
Actes de navigation édictés sous Cromwell, et qui ont contribué au leadership
de l’amirauté anglaise tout au long de la période moderne, vous disent-ils
également quelques choses ?
Ensuite vous ignorez donc
que la croissance des inégalités (découplage productivité/salaire et déplacement
du curseur de la plus-value entre masse salariale/revenu du capital) est
inhérent à ce modèle de développement mondialiste, sans frontièriste,
libre-échangiste, aujourd’hui comme dans les années 20 où l’on retrouve
exactement, à la conjonction près, les mêmes tendances sous l’effet de stricts
même force ?
Et
vous vous prétendez historien ? Ce n’est pas sérieux.
Ces mêmes accapareurs qui bénéficient de la non régularisation des
travailleurs sans-papiers, comme cela a été prouvé par des études sur les flux
migratoire entre le Mexique et les Etats-Unis. Ecoutez bien, une bonne fois
pour toute
Ecoutez bien à votre tour, une bonne fois pour toute, les
conclusions d’un rapport de 2009 tout ce qu’il y a de plus officiel du Conseil
d’Analyse Economique, qui délégitime notamment le discours traditionnel sur le
recours à l’immigration comme palliatif à la “pénurie de main d’œuvre“ dans
certains secteurs.
Ses auteurs expliquent que »du point de vue de la science
économique, la notion de pénurie n’est pas évidente. Le fait que certains
natifs rejettent certains types d’emplois peut simplement signifier que les
travailleurs ont de meilleures opportunités que d’occuper ces emplois, et donc
que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu’ils soient
pourvus« . C’est pourtant du plus évident bon sens !
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http://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/084.pdf
C’est donc simplement parce que le patronat ne veut pas
revaloriser les salaires qu’il importe, avec la complicité des associations
pseudo-antiracistes bien mal nommées, une main d’œuvre plus docile, et donc
plus malléable, comme le confirme la conclusion du rapport qui n’hésite pas à
affirmer, je cite : "Dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à
la place de l’immigration des années soixante on aurait pu envisager une
hausse du salaire des moins qualifiés« .
Toujours selon ce rapport, une hausse de la proportion
d’immigrés d’un point de pourcentage réduit le salaire moyen de 1,2 %.
On peut en déduire donc que le recours à l’immigration depuis
plus de trente ans, qui plus est en période de chômage endémique, est une
stratégie savamment mise en œuvre afin d’en faire le parfait complément, à
l’intérieur des frontières des nations occidentales, du dumping économique,
fiscal et social opéré à l’extérieur de celles-ci par les pays émergents à bas
coûts. Le salariat occidental se retrouvant ainsi pris entre deux feux
simultanés, entre le marteau et l’enclume. Avec pour fameux résultats une
dépression incontestable de la masse salariale, un chômage endémique, une
dépolitisation de la classe ouvrière (laquelle je ne crois pas qu’elle sert les
intérêts de la vrai gauche, de la gauche radicale), et une
baisse de la pression aux revendications sociales qui leurs est concomitant.
CQFD.