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Commentaire de Henri Diacono alias Henri François

sur JO de France Télé : médaille d'or du ridicule


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Entièrement et piteusement d’accord avec vous, l’auteur. Toutefois je vous trouve pas assez sévère avec les journaleux mis - si justement - en cause.
Ils n’ont malheureusement de journaliste que la carte car tout au long de ma carrière dans ce magnifique métier je n’ai jamais rencontré, ou rarement, de tels énergumènes in fatués d’eux mêmes, laudateurs, léche bottes et surtout ignorants maniant la langue de Molière avec des mots insipides et des trémolos dans la voix.
TOUS sans exception.
Des bateleurs, camelots du compliment, s’écoutant parler, encore et encore, n’ayant de cesse d’offrir à la caméra leur propre gueule et se mettant souvent à quatre (dieu que France Télévisions est riche) pour commenter moins de dix secondes de course, d’une voix nasillarde qui vous pousse à couper le son (ce que j’ai fait sans cesse depuis le début des jeux).
Dans cet exercice de l’inaudible, les commentateurs de l’athlétisme (employant à loisir le tutoiement envers les athlètes histoire de montrer ce qu’ils croient être leur amitié), de la natation (le gueulard) et surtout du cyclisme (tous dans le même sac), sont passés maîtres servis par le prince de la brosse à reluire qu’est GH.
Il est loin le temps des commentateurs qui oeuvraient en off (sans apparaitre à l’écran) et qui dans le débit comme la tonalité demeuraient d’une discrétion remarquable.
 Une anecdote personnelle. Du temps pas trop lointain où j’ai fait de la télé, dans le domaine du reportage (FR 3 et TF 1) le camareman (jamais le même) me demandait à chaque fois si je voulais apparaitre à l’image comme c’était la coutume dans le métier. Inutie de vous préciser que ma gueule (peut-être trop moche) est restée ma propriété.


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