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Commentaire de morice

sur Arabie Saoudite : le silence complice des bourgeoisies occidentales sur les révoltes populaires


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morice morice 7 septembre 2012 12:50

j’avais évoqué ça avant que ça ne commence...


http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-ravages-de-la-religion-86277
écrit le 30 décembre 2010

La duplicité et l’hypocrisie saoudienne exposée au grand jour, c’est aussi la révélation de Wikileaks qui confirme ce dont on se doutait déjà : « derrière la façade du conservatisme wahhabite dans la rue, la vie nocturne de la jeune élite de Jeddah est palpitante », indique un mémo américain de novembre 2009, précisant que « la gamme entière des tentations et des vices est disponible - alcool, drogue et sexe - mais strictement derrière des portes closes« . Le détail nous arrive peu après... toujours en provenance des mêmes sources, ces diplomates US, effarés de constater la disparité flagrante entreles propos officiels et la vie réelle ». Effarés, ces diplomates, ce qui peut surprendre, alors qu’ils sont originaires d’un pays où sévissent les mêmes mœurs et les mêmes catégories d’individus ? Comme cette sordide histoire de pasteur noir de « megachurch » à Atlanta... aussi attiré par les jeunots que les afghans par leurs « dancing boys », visiblement. Le pasteur Eddie Long se « tapait » en coulisse le jeune Jamal Parris, alors âgé de 14 ans en lui demandant de l’appeler « papa »... le pasteur roulait en voiture de sport et cotoyait les plus grands (... alcooliques pas anonymes ?). Le mauvais gag, c’est que le pasteur pervers était réputé pour ses discours anti-gays ! Une « médiation » plus loin, un paquet de dollars largué plus loin, et le problème était réglé : enfin, l’affaire est toujours en cours (et les tarifs en augmentation ?). En l’acceptant, le pasteur reconnaissait d’une certaine façon sa conduite déplorable, mais évitait d’une certaine façon le procès dévastateur pour son image, où auraient été montrés pour sûr les détails les plus croustillants ou les plus graveleux. Le pasteur Long, ironie du sort, avait en un premier temps fait le même discours que Clinton niant devant les caméras ses relations avec Monica Lewinsky. Ses photos dumontrant ses biceps était plutôt risibles qu’autre chose au pays du néant, où hélas le ridicule ne tue plus depuis longtemps.

La société saoudienne, elle, enfermée dans un carcan religieux d’un autre âge, n’est guère plus reluisante ou moins hypocrite, et fabrique chaque jour de la même façon ses déviants à son système féodal infernal et invivable. L’alcool et sa prohibition (et le châtiment lié à cette prohibition, auquel ont eu droit des touristes de passage pas au courant des mœurs locales) sont un des fléaux, selon le pouvoir en place, le sexe en est un autre : résultat, on sombre dans l’affligeant d’un pays jeune géré par des règles de vie à peine dignes du bas Moyen-Age. Avec comme exemples effarants un couple de touristes anglais (Ayman Najafi et Charlotte Adams), emprisonné pour s’être embrassé sur une plage de Dubaï (et avait même perdu en appel son procès !) ou le cas horrible de ce jeune français de 15 ans violé en plein désert alors qu’un des trois assaillants saoudiens âgé de 36 ans se révélera positif au virus du Sida. Ses parents, on les comprend, lanceront en représailles le site boycottdubai.com, soutenu, il faut le reconnaître, par l’Elysée, Sarkozy et Guéant en tête. 


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