Cher Fergus,
Effectivement ; à mon tour, je citerai, par exemple, Philippe Chevilley qui conclut ainsi sa critique dans « Les échos » : « On est sorti dépité du Rond-Point, priant le dieu du théâtre et du cinéma, que ni Daniel Benoin ni Thomas Vinterberg n’aient l’idée un jour de nous servir un « Festen 3 » ».
Or, nous pouvons observer, concomitamment, un tollé similaire pour « Amour » de Philippe Haneke.
Les thèmes abordés ont en commun, la transgression du non-dit et du non-montré, sur l’écran et sur scène habituellement, et surtout une approche différenciée des valeurs humanistes admises tacitement par la société, en son état éthique.
Donnons du temps au temps pour que les jugements appréciatifs puissent trouver une place équitable.
Pour notre part et en l’occurrence, « L’enterrement » et « Amour » sont des œuvres qui, en dehors de leurs grandes qualités artistiques respectives, forcent le regard à d’autres dimensions humaines.
JM pour Theothea.com