• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de JL

sur Les pervers narcissiques manipulateurs (suite)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Francis, agnotologue JL 17 décembre 2012 18:36

Ce sujet intéresse visiblement beaucoup de monde,

mais je ne crois pas que c’est en lisant ce genre de pseudo science - il est flagrant que dans la première partie de ce texte, l’auteur « s’écoute parler » mais les phases n’ont pas de sens - qu’on fera avancer la connaissance.

Le transfert est un mécanisme psychique naturel qui nous mène plus que nous ne le menons. L’auteur pourrait-il nous donner des références sur ce qu’il appelle la méthode du transfert ?

Pour ne pas rester dans la critique, je conseille à ce sujet (le transfert) un excellent essai publié aux éditions Eyrolles, signé Saverio Tomasella ’auteur de l’inconscient, la perversion et le surmoi)..

Extrait : « Très souvent, nous pensons savoir mieux que l’autre ce qu’il est. Nous lui prêtons des intentions qui dépendent de nos interprétations. Ainsi, nous l’idéalisons ou le stigmatisons, nous lui adressons des demandes qui ne le concernent pas, nous confondons ce qu’il est en train de vivre avec ce que nous vivons. »

La personnalité du pervers, comme celle du névrosé, est bâtie sur une conviction profonde erronée (par étayage, contrairement à la psychose laquelle est bâtie, si l’on peut dire, par clivages) ; mais au contraire de la névrose, quand cette croyance est ’porteuse’, quand elle « arrange bien » l’individu et qu’il sait en tirer parti, alors, la personnalité peut se développer sur le mode pervers. Et c’est ce qui fait la force du pervers (qui ne souffre pas, donc). Et c’est ce qui fait la faiblesse du névrosé (lequel souffre, évidemment, par inadaptation).

Et c’est précisément cette façon de savoir tirer parti de cette conviction erronée qui fait la différence entre le pervers et le pauvre fou.

J’avais évoqué le Christ : sa conviction d’être le fils de dieu a un rapport direct avec le narcissisme. J’ose suggérer que le Christ était un pervers narcissique. S’il n’avait pas été intelligent, avec une idée pareille, il serait probablement passé pour « l’idiot du village ».


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès