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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Les pervers narcissiques manipulateurs (suite)


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Philippe VERGNES 18 décembre 2012 01:19

@ easy,

« Elle est très bien votre comparaison avec l’électricité. Vraiment très bien. »

Merci !

« Je m’attendais donc à voir l’existence de quelque chose que je ne pouvais voir. »

J’aime bien smiley ! Ni voyez aucune ironie de ma part, mais je crois que ce que vous souhaitiez traduire devrait plutôt s’exprimer ainsi : « Je m’attendais donc à SENTIR l’existence de quelque chose que je ne pouvais voir ». Il me semble que cela aurait été plus juste.

« Alors que si j’ai bien compris, vous le professeur de PN, vous en avez vu plein, en vraie viande. C’est bien ça ? »

Ne serait-ce pas un peu ironique ça ?

« Et en plus, vous dites que tout le monde peut les voir, même moi. »

En fait, beaucoup de monde : oui ! Mais pas tout le monde. La métaphore du vampire est, comme déjà soulignée par Morpheus dans d’autres commentaire, parfaitement adaptée en la circonstance à plus d’un titre. Outre le fait que les vampires se nourrissent de la vitalité d’autrui (et leur créativité), tout comme le vampire, le pervers narcissique ne se voit pas dans le miroir d’autrui. D’où également la nuance qui existe avec les narcissiques.

Sur le discours de votre professeur : je vous répondrais simplement que nous sommes souvent touchés par les éclairs (et les fils rouge et bleu). Le problème c’est que nous nous en apercevons qu’après avoir subit une guerre et les années de totalitarisme qui en résulte. Et forcément, lorsque l’organisation autocratique est en place et que la foudre nous a touché, elle fera tout pour nous convaincre que ce n’est pas un éclair qui nous a atteint ou que nous avons vu... et nous le croirons au point de nier les évidences parce que nous ignorons la portée des manipulations dont nous sommes victimes.

"Pendant que vous, vous parlez d’un être humain en ne procédant que de logos.« 

Faux ! Je démens formellement cette assertion, il suffit de relire les articles pour s’en rendre compte : je parle de : »mouvement pervers narcissique« ou »mouvement perversif« , de »pensée perverse« et de »noyau pervers« , mais absolument pas de pervers narcissique même si c’est le titre que j’ai choisi pour mes articles.

 »J’ai beau chercher vos émotions, vos battements de cœur, je ne les ai pas perçus.« 

Pas étonnant dès lors que vous ne puissiez pas non plus »voir« les p.n. Votre sens de l’observation a, comme qui dirait, quelques sérieux »ratages« si vous assimilez un »mouvement« , une »pensée« telle que décrite et un »noyau« (dans le sens d’une coalition) à un être humain. Il y a des nuances à faire qui apparemment vous échappent.

 »Bon, quand vous aurez inventé la machine à mesurer l’amour dont les gens sont capables, vous me ferez signe et je serais enchanté de comparer entre vous, vos enfants, votre douce, et le monstre que vous n’aurez pas manqué de convoquer.« 

Bhein... pourquoi réinventerais-je le »fil à couper le beurre«  ? La nature a déjà inventer cette machine-là. J’en parle dans mon article. Vous ne l’avez pas vu ? Cela s’appelle l’empathie et si vous ne sentez pas  »mes émotions, mes battements cœur« , vous devriez sérieusement vous interrogez sur vos capacités empathiques.

 »Voudriez-vous répondre à ces questions« 

Oui... du moins à la seule qui ait un intérêt pour cette discussion. Les autres sont redondantes où hors propos :  »Comment vous est venue l’idée de faire cette comparaison ?« 

Au moment même où je vous écrivais ma réponse et c’est la première fois que je l’emploie (probablement le miracle du transfert, pourtant, on aurait compris en lisant cet article que ce n’était pas ma tasse de thé). Mais apparemment, j’ai su trouvé la bonne allégorie qui suscite chez vous  »des émotions, des battements de cœur" que vous n’êtes pas parvenu à percevoir chez moi.

Cordialement,


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