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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Les pervers narcissiques manipulateurs (suite)


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Philippe VERGNES 18 décembre 2012 19:23

@ JL,

« Soit, oublions ce que j’avais perçu comme une manipulation assumée venant de vous. »

Je ne suis nullement rancunier, d’autant plus que, si ce n’est les sophismes ad hominen que vous avez proférez à mon encontre, vos commentaires ne manquent pas d’intérêt. Votre réaction m’a même fait prendre conscience de l’intérêt d’expliquer comment nous sommes actuellement tous manipulés. C’est devenu si évident pour moi que j’en oublie d’en parler. J’avais mis le lien vers un reportage de Cash investigation sur le neuromarketing justement pour celles et ceux que ça intéresse. Les explications à fournir sont un peu plus « techniques » que celles qui sont présentées dans ce reportage, mais le principe reste cependant le même et il serait intéressant de l’expliquer dans un autre article.

Sur l’empathie et sa conceptualisation, je vais vous faire une confidence. Vous la prenez pour ce qu’elle est, ce n’est pas un secret de polichinelle et de nombreuses personnes avec je travaille au sein d’associations en sont informées pour en avoir connaissance.

Serge TISSERON a publier son livre sur l’empathie en octobre 2010 (intitulé « L’empathie au cœur du jeu social »), de mon côté, octobre 2008 et non 2010, je faisais parvenir un ouvrage de 500 pages à 9 grandes maison d’édition qui toutes l’ont refusé. Ce qui n’a pas d’importance pour moi, dans la mesure ou, sur la base de cet ouvrage, j’échange depuis avec quelques spécialistes de cette problématique qui connaissent mes théories. Cet essais que j’avais intitulé « La violence psychologique décryptée » était principalement basée sur l’empathie et il se trouve que deux ans avant Serge TISSERON, j’avais conceptualisé EXACTEMENT le même principe que lui concernant « l’empathie positive » et « l’empathie négative ». Mais ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dis, je n’imagine pas un seul instant qu’il y ait pu avoir « plagiat ». Il se trouve en fait que nous avons fait les mêmes recherches avec les mêmes sources d’inspiration ce qui, selon moi, explique que nous en ayons tiré les mêmes conclusions. Par ailleurs, d’un point de vue psychologique, je serais plutôt à « raccrocher » à l’école Jungienne et je suis bien trop sensible au phénomène de synchronicité pour ignorer que lorsqu’une idée « doit sortir », elle « sort » peu importe le chemin qu’elle emprunte.

J’adhère donc totalement à la suite de votre propos eet je vais même beaucoup plus loin que la plupart des analystes qui se penchent sur le lien de relation entre un pervers narcissique et sa « proie ». Ce lien est empathique. Car, métaphoriquement parlant et selon ma conception : « l’empathie est l’expression de la vie de l’âme » et toujours métaphoriquement, de quoi à besoin un pervers narcissique pour se sentir vivant ? D’une âme.

De là les « imagos » que vous pouvez entendre lorsque vous prêtez l’oreille à la souffrance des victimes de cette prédation morale. Elles parles souvent sans s’être concertées ni même avoir connaissance de cette problématique de : « viol de l’âme », « il m’a volé mon âme » (en parlant de « leur » p.n.), « j’ai signé un pacte avec le diable », etc., etc., etc.

En effet, si l’on reconsidère la relation pervers/proie sur la base d’un rapport empathique, tout ce tient : nous avons d’une part une personne en « déséquilibre empathique » (souffrant de ce que j’appelle une « empathie pathologique négative », absence d’empathie affective, mais forte empathie cognitive) qui se lie avec une personne hyper-empathique (souffrant de ce que j’appelle une « empathie pathologique positive », faible empathie cognitive mais forte empathie affective). Ainsi se crée les équilibres et c’est le schémas le plus courant que je rencontre dans ce type de relation. Il existe aussi le cas sado-maso, beaucoup plus rare, mais pourtant généralisé dans le milieu psy.

Le problème consiste à rétablir ce genre de déséquilibre : la « proie » y parviendra beaucoup plus surement et efficacement que le « prédateur ». Après, développer le pourquoi, je ne peux pas résumer en quelques lignes un ouvrage de plus de 500 pages. En tout état de cause, de nombreuses personnes m’ont, depuis 2008, toujours conseillé d’attendre que je puisse trouver un éditeur avant d’étaler mes théories sur la place publique. Mais compte tenu de la politique éditoriale des maisons d’édition, je risque d’attendre longtemps, je m’y prends tout autrement. En réalité, je préfère faire mon « bonhomme » de chemin à mon rythme et j’avoue ne pas trop aimer dépendre du bon vouloir de « firmes » pour qui le profit compte plus que les idées.

 smiley !


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