« Pas de République sans un minimum de
vertu » Les émigrés fiscaux au pilori !
Article XIII
Pour l’entretien de la force publique, et pour les
dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle
doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs
facultés.
Article XIV
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par
eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique,
de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité,
l’assiette, le recouvrement et la durée.
Si l’on se souvient de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
de 1789 sur laquelle repose notre actuelle Constitution et toute la morale
républicaine contemporaine qui font les beaux discours de nos donneurs de
leçons habituels, tout citoyen français qui fuit ses responsabilités de « citoyen
contributeur » des charges nécessaires à l’entretien de la « chose
publique », la « res publica », met celle-ci en danger et devrait donc être
poursuivi.
En cette merveilleuse période de compétitivité à tout va, nous vivons une
guerre économique impitoyable.
Or, le patriotisme élémentaire oblige moralement tout citoyen d’un pays à
le défendre contre les concurrents « ennemis ».
En conséquence, tout émigré fiscal doit être tenu comme « traître à
la patrie » et jugé comme tel.
On nous dit qu’il serait quasi impossible de leur retirer leur
nationalité. Soit ! Français, ils sont nés, français ils mourront, sauf,
s’ils demandent la nationalité de leur pays d’accueil.
Mais les biens qu’ils possèdent en France et sur lesquels ils devraient
être taxés, leurs avoirs, peuvent en fonction de la loi du 30/04/1792, être
confisqués au profit de l’Etat et revendus. Ce qui fera entrer quelque finance
dans les caisses de cet état.
Il est bien entendu, que ces « traîtres » à la patrie devront
rendre les breloques, médailles et autres crachats français qu’on leur aurait
attribués à quelque titre que ce soit.
Enfin, bien que demeurant citoyens français, il sera nécessaire de leur
retirer leurs droits civiques puisqu’ils ont choisi de ne point assumer leur
devoir de contribuable.
Leurs noms seront inscrits au tableau d’infamie des journaux. Leur
présence dans des galas, des spectacles, des concours, des réunions sportives
sur le territoire qu’ils ont renié ne sera pas la bienvenue.
Exagération de ma part ? Peut-être. Mais moi, je paie mes impôts en
France, et j’en suis fier. Bien mieux ! Je suis prêt à en payer plus, ce
qui signifierait que je gagnerais plus sauf si le gouvernement était pris de
quelque folie fiscale.
Je me contenterai d’exprimer mon mépris le plus profond pour ces acteurs,
ces chanteurs, ces sportifs, ces industriels et autres financiers qui ont tiré
leur fortune de l’argent des français et qui, obéissant à leur morale TPMG
(Tout Pour Ma Gueule), crachent au visage de ceux qui les ont admirés ou en ont
été exploités en refusant de contribuer à la richesse collective de la Nation.
J’invite tous les patriotes à boycotter leurs spectacles et leurs
concerts, et à fuir leurs magasins. Qu’on se le dise !