• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de simir

sur Le stalinisme, une gangrène pour le communisme !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

simir simir 9 février 2013 10:50

« Maugis réinvente l’histoire »

Mais vous vous la falsifiez 
C’est le POUM trotskyste qui a dénoncé le front populaire, qui a encouragé tous les excèsde la part des travailleurs et paysans en colère et voici ce qu’en dit le trotskyste étasunien Felix Morrow : « Lorsqu’il apparut que le gouvernement ne toucherait pas au clergé, les masses se chargèrent elles-mêmes du problème/ Cela ne consista pas seulement à incendier le églises, mais à commander aux prêtres de quitter les villages sous peine de mort s’ils y retournaient. Par abjecte loyauté envers le gouvernement les staliniens dénigrèrent la lutte contre le clergé »( Morrow 1974 p 40)
Tout ceci alors qu’un des problèmes les plus urgents était de gagner au front populaire les paysans portés sur la religion. Des fascistes furent même pris en flagrant délit alors qu’ils incendiaient des églises dans l’intention d’en faire porter la responsabilité par les communistes
Une autre méthode de provocation bourgeoise était d’épuiser les travaileurs en prolongeant les grèves après que tous les gains réalisables aient été engrangés. Le POUM participa avec enthousiasme à de teles actions.
Ils n’ont jamais compris que gagner la guerre et mener en même temps une révolution libertaire était impossible.
Le POUM a accepté l’idée d’une armée unie mais elle devait être selon eux composée unquement de travailleurs, et ne serait ni soumise ni au gouvernement de la république ni à celui de Catalogne, gouvernements contre lesquels le POUM continuait sa propagande. La position communiste en faveur d’un commandement unifié comprenant les soldats les plus capableset les meilleurs représentants des partis qui jouissent de la confiance des masses équivalait selon eux à « passer le contrôle absolu de l’armée des travailleurs à des militaires professionnels »
Alors que se déroulait ce débat franco remportait victoires sur victoires. Tandis que les anarchistes se livraient à toutes sortes d’expériences avec l’industrie catalane, ils négligèrent la création d’une armée populaire et le développement de l’industrie de guerre. En fait le POUM soutenait ceux qui comme les communistes voulaient transformer les industries catalanes en vue de répondre aux besoins du front en prétendant que toute tentetive de l’état de contrôler l’industrie c’était restaurer la classe capitaliste.
Le parti communiste réclamait une police réorganisée et a supprimé les patrouilles de travailleurs qui après s’être attaqué aux fascistes se conduisaient de façon arbitraire comme le massacre de La Fraterellas. Des paysans avaient abattu 2 anarchistes une patrouille a donc débarqué de Barcelone et abattit la moitié des hommes du village. Lorsque l’o réclama l’arrêt de tels abus le POUM déclara :
« Cette offensive des staliniens ne réussira pas » (Campbell 1939 p 357)
Donc le POUM était partisant :
d’une armée indépendante du gouvernement, et
D’une polce indépendante du gouvernement
Il fallait donc arrêter le sabotage par le POUM de la ligne poltique indispensable pour unir le peuple espagnol. Ce qui fut fait par l’exclusion.
Quant à l’URSS, elle savait pertinemment que les fascistes espagnols etaient ses ennemis. Ses alliés étaient la classe ouvrière c’est pourquoi elle soutint de tout cœur la cause du peuple espagnol, en dépit du danger de voir ce soutient se muer en une guerre avec l’Allemagne.
Autre fut la politique de non-intervention. Comme l’a fait remarquer l’historien américain FJ Taylor, les Etats Unis, La France et la GB furent « des collaborateurs de l’Axe » et commirent par conséquent « l’un des crimes les plus sombres des temps modernes contre la liberté »
L’URSS s’est retirée de ce Comité de Londres de non intervention le 23 Octobre 1936 après un 1er avertissement le 7 Octobre
Dès cet instant, le gouvernement soviétique mit tout en œuvre pour fournir aux républicains tout ce dont ils avaient besoin, des hommes (via les brigades internationale 35000 hommes), des conseillers militaires de sa propre armée, des armes et de la nourriture.
Avant la fin de 1936 les cargos russes déchargent pas moins de 100 chars de combat, bien supérieur a ceux des rebelles, 400 camions et 50 avions de chasse, ainsi comme le personnel technique pour le maniement de ces matériels. Suffisant pour battre les forces ennemies mais c’était sans compter les ravages faits pas les CNT, POUM et autres trotskystes

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès