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Commentaire de Claude LaFrenière

sur Au Canada, Brigitte Bardot se prend pour un phoque


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Claude LaFrenière (---.---.77.173) 28 mars 2006 14:12

Bonjour :)

Bon article qui remet les pendules à l’heure.

Un des événement déclencheur de toute cette histoire est un documentaire datant de 1964 dans lequel on peut voir l’image atroce d’un blanchon découpé vivant. Horrible en effet. Qui ne serait pas révolté par cette pratique ?

On apprendra quelques années plus tard que le « chasseur » nommé Gustave Poirier avait été payé pour faire cela devant la caméra. Le « reportage » était un montage mensonger.

Références, Archives de Radio-Canada : http://archives.radio-canada.ca/IDC-0-17-1023-5752/politique_economie/chasse_phoques/clip1 À ce propos, portez attention au vocabulaire utilisé par le commentateur pour la dramatisation de la chose...

Cette espéce, nullement en danger de disparition, est un poids important sur l’équilibre écologique de la région du Canada Atlantique en particulier sur les stocks de poissons.(Évidemment une morue n’a pas de jolis petit yeux comme un phoque mais bon...).

En supposant qu’il n’y ait plus de chasse aux phoques, la population de phoques du Groenland ne serait plus contrôlés que par les prédateurs(ours polaires,épaulards) et se traduirait par une pression énorme sur les ressources alimentaires de cette espèce, ressources qui incluent certaines espèces de poissons dont les populations sont en danger de disparition.

Le résultat serait une augmentation de la populations aux limites des ressources suivie d’une chute du nombre de phoques par la famine, la maladie etc.

Est-ce une fin meilleure pour un phoque de crever suite aux conséquences d’une surpopulation ? Où seront les opposants de la chasse aux phoques si cela se produit ? Nulle part car il n’y auras plus d’images spectaculaires mais les phoques n’en crèveront pas moins.

Les méthodes d’abattage des phoques ne sont ni meilleures ni pires que celles utilisées pour l’abattage des volailles et du bétail (agneau, porc, boeuf) utilisées dans les pays d’Europe de l’ouest.

L’abattage d’un animal n’est pas un spectacle agérable mais est, quoi qu’on en dise, une fin moins cruelle que les causes de décès « naturelles »...

Bonne journée.


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