• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Pierre R. - Montréal

sur Kim Jong-il sort de l'axe du mal !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 17:26

Je vous remercie de votre commentaire. Permettez-moi de porter à votre attention trois paragraphes de mon exposé :

a) En 1994, Bill Clinton était à deux doigts de déclarer la guerre à la Corée du Nord. L’ancien président James Carter s’envola pour Pyongyang, où il s’entretint directement avec M. Kim Il-sung - le père - et obtint l’engagement d’un gel total du complexe de Yongbyon.

b) En 2002, la Corée du Nord tente de renouer le dialogue avec les États-Unis, interrompu depuis l’arrivée de George W. Bush à la Maison Blanche. Le sous-secrétaire d’État chargé de l’Extrême-Orient, James A. Kelly, est reçu à Pyongyang. Il s’y montre arrogant et claque la porte. La Maison Blanche soutient que les diplomates nord-coréens auraient reconnu avoir repris leur programme de recherche nucléaire depuis plusieurs années. Pyongyang aurait en 1998 conclu avec Islamabad un accord sur un transfert de missiles nord-coréens au Pakistan en échange de la technologie pakistanaise d’enrichissement de l’uranium.

c) En 2002, les États-Unis accusent à nouveau la Corée du Nord de menacer la stabilité internationale en vendant des missiles auprès de n’importe quel acheteur. Les États-Unis remettent en cause la cargaison du So San interceptée après son départ de la Corée du Sud. Les États-Unis ont dû se rétracter.

Deux approches, deux attitudes. Jimmy Carter, dont les qualités de fin diplomate sont reconnues, est parvenu au gel total de Yongbyon. James A. Kelly claque la porte, attitude peu protocolaire pour une grande puissance, et exacerbe les relations bilatérales des deux pays.

Une accusation, une rétractation. Admettez que cela est peu crédible.

Pierre R.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès