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Commentaire de Gaspard Delanuit

sur Etienne Chouard, Don Quichotte des temps modernes -II


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Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 2 juillet 2013 05:23

@L’auteur : « Aussi nous détaillerons dans la troisième partie de notre article ce processus de dépolitisation des individus (ce que nous nommons « désubstancialisation politico-symbolique » de ces derniers), et, partant d’une meilleure compréhension de ses rouages, nous nous risquerons à formuler à notre tour quelques recommandations visant, à l’instar de Chouard, à remédier à cette captation de notre souveraineté par des intérêts privés incompatibles avec l’intérêt général. »


1. En fait vous dites ici la même chose qu’Etienne Chouard, mais en termes abscons (« désubstancialisation politico-symbolique » est assez comique) avec lesquels il vous serait évidemment impossible d’entrer en communication avec la majorité de la population.

2. Le nom et la photo d’Etienne Chouard vous servent ici de vecteur publicitaire, parce que vous êtes moins connu que lui et incapable de faire le travail pour devenir aussi populaire. La fréquentation de votre article est due à ce stratagème. 

3. Le ton de votre propos - peut-être ne vous en rendez-vous pas compte - est très arrogant, et cette arrogance costumée de désinvoltes dentelles et de plumes intellectuelles traduit surtout un manque de contenu et d’assurance. 

4. Votre description des propositions d’Etienne Chouard est imparfaite et déformante. Méthode connue : ne pouvant critiquer ce qu’il dit, vous critiquez ce qu’il ne dit pas. Ce qui vous permet de profiter de sa notoriété pour nous livrer vos indigestions universitaires.

5. Il est probable que la troisième partie de votre « dossier » (vous auriez pu tout mettre en un seul article en évitant les circonvolutions inutiles, mais la trilogie vous donne le sentiment de donner le biberon aux bébés intellectuels) nous offrira des conclusions très proches... de celles d’Etienne Chouard, mais exprimées à travers des paraphrases alambiqueuses et des formules savantifiantes.

Bref, « au-delà des tautologies, des apories et autres paralogismes » (comme vous dites), le troisième volet sent déjà le pétard mouillé. 

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