• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Philippe VERGNES

sur Pervers narcissique : mythe ou réalité ? Point de vue critique (partie 1/2)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Philippe VERGNES 14 octobre 2013 09:55

@ Bonjour Marc CHINAL :

Décidemment, c’est fou comme cette expression de pervers narcissique suscite l’antipathie de certaines personnes. Ces simples mots ont un effet véritablement allergisant sur l’intellect de quelques-uns.

Répondant à ma critique formulée au sujet de la vidéo sur la mécanique du rire que vous avez postée vous dîtes : « Encore une preuve d’hypocrisie de votre part. Vous n’avez que mépris pour ceux qui ne sont pas d’accord avec vous et les traitez de pervers. »

Alors, si l’on vous suit dans votre analyse cela donnerait :
1) je suis hypocrite parce que j’ai, à vos yeux, l’outrecuidance de ne pas être totalement d’accord avec votre vidéo ;
2) critiquer en argumentant reviendrait à méprisez ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, dans ce cas je devrais être le premier à me sentir méprisé par vous puisque c’est vous qui êtes en désaccord avec moi ;
3) je vous traiterais de pervers parce que vous vous opposez à moi et sur ce dernier point vos commentaires sont des plus risibles (j’ai « mal » – peur – pour vous = empathie) : d’une part, je vous mets au défi de trouver dans un seul de mes propos une accusation de pervers à votre encontre, et d’autre part, c’est bel et bien vous qui, en deux messages (le premier du 12/10 à 15:40 et le second du 13/10 à 15:11), écrivez que je suis hypocrite, pervers narcissique, pervers pépère, manipulateur, etc.

Que déduire de tout cela si ce n’est que vous êtes ‘expert’ en inversion des rôles ?

Je vous rappelle mes propos du dernier message auquel vous répondez ci-dessus, à savoir que c’est bien vous qui avez commencé ce petit jeu de dénigrement, ce que finalement vous ne démentez pas confirmant bien par là le fait que vous éludez votre propre responsabilité dans vos attaques ad hominen.

Pour couronner le tout, sur le point où vous situez le fond de l’article (preuve en est une fois de plus que soit vous ne l’avez pas lu, soit vous ne l’avez pas compris), je me permets de vous rappelez qu’ici encore c’est bien vous qui avez commencé par éluder la question qui vous était posée, à savoir : d’où tenez-vous pour fait que FREUD ai pu dire : « si on n’accepte pas les théories freudiennes, c’est qu’on est en phase de déni... » (première intervention de Marc CHINAL sous ce topic le 10/10 à 1:18).

Pour vous justifier, vous nous invitez (JL et moi) à lire un texte de FREUD lui-même qui selon vous apporte la preuve de sa bêtise. Or, que dit ce texte (il aurait été préférable que vous puissiez de vous-même indiquer les sources ou les liens sur lesquels vous fondez vos critiques) ?

D’une part, il ne fait aucune référence au déni, qui soit dit en passant est bel et bien une notion psychanalytique, et d’autre part, FREUD lui-même précise ceci : « la psychanalyse est à mi-chemin entre la médecine et la philosophie. » Et nulle part ailleurs dans mes propos vous ne trouverez autre chose que cette affirmation énoncée par FREUD en personne.

Mais pour revenir à la rumeur selon laquelle : « si on n’accepte pas les théories freudiennes, c’est qu’on est en phase de déni... », dont vous vous faîtes l’heureux comptable, ce texte que vous nous demandez de lire ne parle pas de déni vis-à-vis des théories freudiennes (le mot déni n’y figure pas une seule fois dans ce texte), il parle de la résistance idéologique qui se manifeste lors de tous changements de modèle = de représentation = de réification.

Cette analyse de FREUD sur la résistance idéologique ne concerne donc pas que la psychanalyse. D’où un nouvel élément qui tend à me faire croire que : soit vous ne lisez pas les textes que vous commentez, soit vous ne les comprenez pas.

Mais je vous en prie mon cher Marc CHINAL, que cette petite mise au point ne vous prive pas du plaisir de m’instruire, vos commentaires m’amusent beaucoup.

Et un dernier rappel pour conclure : niez-vous que la psychologie est héritière de la philosophie ?

Si oui, toute votre éducation est à refaire ; sinon, il est totalement absurde d’opposer l’une à l’autre puisqu’elles se complètent.

De même que tout un courant de la psychologie (la psychologie sociale) plaide depuis longtemps pour le développement d’une psychologie du bien et du mal et regrette que cette discipline ait renoncé à étudier ces phénomènes, ce qui est en train d’être corrigé par des études et des auteurs de plus en plus nombreux. Vous voulez des références ???


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès