Bonjour, Ariane.
Souhaitons que Mélenchon réussisse son pari.
Mais ce pari, quel est-il ? Imposer les vues d’une gauche radicale au services des faibles face à la mainmise des oligarchies sur les appareils politiques dans une société de plus en plus individualiste et de plus en plus tournée vers les valeurs conservatrices.
Pas évident. Dès lors que l’on peut définir ainsi la société dans laquelle nous vivons, deux thèses s’affrontent :
Pour faire simple : d’un côté, celle du PC qui prétend pouvoir influer de l’intérieur sur les socialistes pour imposer une coloration sociale à leurs actes ; de l’autre, celle du PG dont les caciques pensent qu’il est temps de promouvoir une vraie gauche, sans compromis avec ceux qui, au PC, vendent leur ralliement au conglomérat libéral pour quelques plats de lentilles sous la forme de sauvegarde des positions communistes menacées.
La seule question qui se pose est donc celle-ci : Mélenchon ayant (à ce jour) raté son OPA sur le PC, et par conséquent se trouvant assez largement démuni des moyens logistiques du parti communiste pour affronter les prochaines échéances électorales, parviendra-t-il à faire valoir ses idées de manière significative dans les urnes au printemps prochain ?
Si oui, l’aventure se poursuivra en 2017 avec de bonne chances de supplanter à gauche la stratégie de survie communiste en vue de mettre sur pied une alternative crédible au PS. Si non, le PG deviendra un groupuscule de plus à côté du NPA et de LO. A suivre...