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Commentaire de eric

sur Etats en crise, monde entre chaos et dictatures


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eric 26 février 2014 10:29

Au risque de tomber aussi dans la caricature, j’aurai tendance a dire tout faux !

Il y a en effet les mots et les réalités. Pour ces dernières on a heureusement des indicateurs objectifs, extrêmement difficiles a maquiller, les indicateurs démographiques.
En effet, tous les régimes, toutes les bureaucraties,ont besoin de savoir ou elles en sont. Même sous Staline, on ne publiait plus les résultats, mais on collectait quand même les chiffres. Vu leurs pesanteurs, on parvient a peu prêt toujours a les reconstituer quand un régime cherche a les cacher.
Naissances, mort, donc, espérances de vie, taux de croissance démographique, nombre d’enfant par femme, conditions de vie, de soin, d’éducation etc... Avec tous cela, on a une bonne idée de ce qui se passe sur notre planète. Tous va de mieux en mieux dans de plus en plus d’égalité.
Partout les espérances de vie augmentent et se rapprochent, prouvant de meilleures conditions de vie, un plus grand accès aux soins pour tous. Sur cet indicateur, ce qui a beaucoup d’impact, c’est la mortalité infantile ( la ou on perd le plus d’années). Son amélioration prouve que dans le monde entier on a progresse dans l’accès aux soins. Partout le nombre d’enfant par femme a diminué, prouvant que la transition démographique s’achève.
Après, il y a des indicateurs plus subjectifs, mais qui vont dans le même sens, diminution sans précédent de la très grande pauvreté, éradication a peu prêt complète en temps de paix des famines et épidémies, etc...
Tous cela parallèlement bien sur, a un développement de tout ou aspects du libéralisme dans les pays concernés.
Partout et dans presque tous les domaines, les choses changent évoluent, bougent, progressent.
Mais il est un secteur qui peut se mettre au moins provisoirement a l’abri de ces mouvements. L’État

Alors oui, les États sont notre principale question. Leur conservatisme par nature a des aspects positifs. Dans un monde en mouvement, ils sont une permanence, un repère. Dans un mouvement ou il y a des frictions, ils peuvent mettre de l’huile dans les rouages.
Ils peuvent être frein, accélérateur, régulateur. Ils ne peuvent pas s’abstraire complètement du mouvement, sauf a se couper de la société.

En France, pour des raisons historiques, politiques, idéologiques, mais aussi compte tenu de son poids, notre état plus qu’ailleurs, parvient partiellement a ne pas s’adapter.
Il parvient en particulier a des résultats de plus en plus mauvais au regard de ses objectifs, avec des moyens en progression constante.

Ainsi, a partir de 81, les inégalités qui baissaient régulièrement se mettent a stagner. La grande pauvreté refait son apparition a budget sociaux et personnels publics en explosion. L’école produit de plus en plus d’exclus a niveau quand même globalement en hausse et a doublement de la dépense par élève.

Il est toujours plus difficile de se reformer soi même. On le fait sous la pression de l’extérieur. Dans notre pays, quand nombre des principaux partis, l’essentiel de syndicats et le gros des personnels publics, sont entre les mêmes mains d’une poignée de militants professionnalisés, que les mêmes peuplent le milieux associatif, quand tous les médias dépendent de l’argent public pour survivre, il est clair que la société a peu de moyens de transmettre ses mouvement a l’État. 

L’inverse est vrai aussi. les grandes reformes « sociétales » voulue par l’État socialiste ont le plus grand mal a passer en souplesse et sans contestation massive.

Nous avons besoin d’une reforme de notre état. Elle doit passer par plus de possibilité pour les citoyens d’être entendus a tous les niveaux et par plus de séparation des pouvoirs.


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