Comme alternative, il y a - on l’oublie souvent- l’économie sociale et solidaire. Hélas, quand on voit les banques qui s’en réclament facturer au prix fort le moindre découvert des petites gens (étudiants modestes, femmes seules avec enfants, ménages qui s’installent en s’endettant, bénéficiaires de minimas sociaux...), on comprend que ces banques labellisées « solidaires » et « sociales » par l’Etat, sont elles-mêmes animées par la cupidité.
Belle imposture : elles renforcent le système en dévoyant un idéal vertueux. Les pénalités qui tombent et s’ajoutent sans fin aux précédentes ne sont jamais claires. Les raisons sont nébuleuses. Quant à contacter un être humain en appelant la banque pour en discuter, c’est souvent perdu d’avance. Pas de réponse immédiate, on vous rappellera ou il faut prendre rendez-vous : le temps que les pénalités deviennent irrévocables et quand vous avez l’explication, c’est trop tard, ils vous en collent d’autres que vous auriez pu éviter si l’échange avait pu se faire attendre avec le banquier. C’est avec la masse des pauvres que les banquiers assurent leur matelas.