Le choix du passage au cloud n’est qu’un simple calcul de coût : mettre à la remise le serveur installés dans ses locaux, transférer les données chez un prestataire puis y accéder par internet ? Est-ce moins cher au final ?
Le problème c’est que dans ces coûts on n’inclut que très rarment :
- La perte de la connectivité à internet peut paralyser l’entreprise
- Un incident (ou pire une faillite) du prestataire peut paralyser l’entreprise
- Les données hébergées chez le prestataire sont sous le bon vouloir de celui-ci : protection, confidentialité... (la NSA parait-il, y a un accès direct)
Quant à EDF, de ce que j’ai pu trouver il ne s’agit que d’une consolidation de messagerie chez un prestataire externe. C’est de l’optimisation de coûts, pas de la révolution.
Le Cloud une révolution ? Rarement je pense. C’est plus de l’informatique low-cost pour des petites boites au budget informatique ric-rac, ou pour des grosses qui souhaitent économiser l’investissement. Mais bon il n’y a pas eu de véritable révolution en informatique depuis l’arrivée d’internet. Les WebServices, le Web 2.0, la virtualisation, le Big Data ne sont que des reformulations marketing : tout cela existait avant.
Enfin, le DSI qui met le fichier client de sa société, ses informations marketings ou les résultats du département recherche et developpement dans le cloud ne doit-il pas être considéré comme un rigolo ?
Tous les mails d’EDF hors de chez EDF, vu la nature sensible de l’entreprise, c’est la révolution rigolo ?