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Commentaire de hommelibre

sur Le peuple des mâles


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hommelibre hommelibre 11 mai 2014 10:36

@ Pastavie :


"Si tu n’as pas envie de partager les tâches ménagères et de descendre la poubelle, dis-le clairement. Personne ne doit te contraindre.«  

Bien sûr. Aurais-je écrit le contraire ? Il ne me semble pas. Je ne vois d’ailleurs pas bien pourquoi vous opposez d’emblée cela à mon propos. Je parle d’une attitude masculine et mon propos est fondé sur le fait que ces ne sont les féministes qui harcèlent les hommes sur ce sujet, pas l’inverse. Elles en font un passage obligé de l’égalité. Je n’ai pas la même conception de l’égalité et je n’accepte pas ces contraintes ni ce harcèlement.

La question des stéréotypes :

Je pense qu’il y en a des utiles, qui servent de balises à l’identité. Ils sont une transmission d’une culture multimillénaire, qui ne s’est pas construite pour rien ni par hasard. La liberté individuelle n’est pas une finalité, bien que je l’aies parfois pensé. Elle est seulement une condition, un état. Cette liberté individuelle nous atomise ? Nous ne savons pas encore si c’est un bien ou un mal. Mais je constate que les communautarisme remplacent peu-à-peu les anciennes communautés familiales. C’est assez normal : l’esprit humain fonctionne par catégorisation. C’est un passage indispensable de toute définition de soi et de préhension du monde. Les catégories fournissent, presque spontanément, des balises et des modèles de références. Nous ne sommes pas obligés de suivre à la lettre ces modèles mais nous nous en inspirons, c’est une bonne chose dans la construction de la personnalité. Une partie reproduit une transmission, une autre y ajoute sa propre expérience. 

Cela dit, je pense qu’il y a toujours des amis. Je ne suis pas certain que les gens qui bougent toujours, sans plus d’attache, et qui sont toujours devant leur ordi, soient une majorité ou n’aient pas aussi une vie sociale avec des affinités et des reconnaissances mutuelles de formes de sensibilités communes - et là on retrouve les catégories, même dans la sensibilité. 

On ne peut à mon avis pas se passer de stéréotypes sans atteindre à l’équilibre mental et social des individus. Mais on peut choisir de refuser ceux des stéréotypes qui sont désobligeants.

Enfin sur le ramollissement, je ne pense pas que l’amour soit suffisant. C’est un mythe. Une éducation se fait aussi par des cadres, des limites, des confrontation, des négociations. Et je maintiens ce que je dis sur l’éducation des hommes.

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