Le
monde n’est pas figé.
Nous avons fait un bout de chemin depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La guerre froide, le plan Condor étaient aussi réels que le mur de Berlin.
L’Allemagne de l’Est existait bel et bien. Aujourd’hui il n’y a qu’une
seule Allemagne.
Le monde a changé, Anaxandre, il ne faut pas minimiser les changements.
Aussi la technologie a changé.
Il y a 20 ans nous ne pouvions nous entretenir aussi rapidement d’un continent
à l’autre.
Nous ne pouvions écrire et publier mondialement.
Le monde a changé, Anaxandre.
Il faut lire Charles de Gaulle, Anaxandre.
Ce grand politicien était un visionnaire.
Il décrivait l’Europe et décrivait le danger de la mener où elle est rendue.
Il n’y a pas que l’Europe, il y a le monde entier.
Partout les frontières économiques tombent et ouvrent la porte à l’exploitation
des richesses et des Humains.
Les gouvernements nationaux qui se tiennent debout sont combattus partout.
Pensons à tous ces Pays d’Amérique latine qui ont pris leur Pays en main.
Pensons à ces assassinats ou emprisonnements de politiciens africains qui
souhaitaient faire de même.
Pensons même à ces supers puissances que sont la Chine et la Russie et qui se font ridiculement
menacés parce qu’ils refusent d’emboiter le pas aux politiques mondiales
imposées par les fameux FMI, OMC et Banque Mondiale.
Les luttes contre le capitalisme existent toujours et ce mal persiste,
cependant ce néo-capitalisme, néo-libéralisme, néo-conservatisme passe par le
contrôle des Pays et des populations. Partout dans nos Pays occidentaux
on réduit le pouvoir des gouvernements nationaux au profit des entreprises
privées et du fameux libre-échange.
Aujourd’hui la confrontation principale se fait entre le mondialisme et le
nationalisme.
Par « nationalisme » il faut entendre cet esprit patriotique qui place son Pays
avant les intérêts étrangers, qui place le bien-être de la population avant le
profit des multinationales.
Il faut nationaliser et non privatiser.
Le gouvernement, ça devrait être le peuple et non l’économie étrangère et
l’entreprise privée.
Serge Charbonneau
Québec