Cela me paraît très occidental !! Il me semble qu’il y a des moyens de
lâcher-prise, qui « coupe l’herbe sous les pieds des désirs de
violence » !! qui la libère ; sinon, savoir se frustrer, savoir mettre
des barricades ( cuirasse), ce n’est pas éternel ; à la moindre pique un
peu forte qui vient après de milliers de piques « sublimées », c’est
bon ; et l’explosion est forte. Sublimer c’est rester en relation avec
la « chose » ; ce qu’il faut c’est s’ouvrir, se détacher !! Et on ne
peut pas se tromper si l’on est la moindre des choses attentif à soi.
Je pense que vous avez raison.
en partie.
Parce que le désir de toute façon s’écoule toujours.
c’est à dire que la castration du désir ne marche qu’avec des portes de sortie pour le désir.
c’est le sens du sacrifice : la perte se transforme en gain.
s’il n’y a pas conscience du gain la perte est dangereuse. s’il y a conscience du gain la perte est avantageuse.
Par contre non, il faut s’ouvrir,se détacher, non pas dans le travail éducatif. ce serait donner libre cours au désir et refuser la frustration. Comme le désir lui ne sera jamais rassasié (nous ne sommes pas des dieux), la frustration se transforme en violence.
Il faut toujours un double mouvement : fermer - donner des limites - la discipline. Ouvrir, donner des satisfaction, du plaisir.
c’est un peu ce double mouvement qu’on trouve dans une expression comme « le gout de l’effort ».