• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Philippe VERGNES

sur Empathie, conscience morale et psychopathie – Une nouvelle conscience pour un monde en crise (partie 3/3)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Philippe VERGNES 25 août 2014 07:52

Bonjour Tall et Katherine,

@ Tall,

L’hypersensibilité sera le prochain thème des articles que je compte publier sur ce site. Il y a bien longtemps que j’ai compris la votre, tout comme celle de Katherine... et de bon nombre d’intervenants. Certains voient la souffrance au travers de l’art, d’autres au travers la musique, d’autres au travers des images, d’autres encore au travers des mots... et d’autres la voient partout à la fois. Reconnaître la souffrance d’autrui au travers des mots est le stade actuel le plus évolué de l’empathie. Cela se comprend logiquement compte tenu du fait que le langage est spécifique à l’homme.

Je ne vais pas vous expliquer ce qu’est réellement l’empathie maintenant puisque je le ferais dans un futur article (exactement, j’en ai 13 en préparation que je complète ou fur et à mesure de mes humeurs du moment, les trois prochains - déjà rédigés - porteront sur la psychologie des leaders psychopathes). Mais l’empathie ne se limite pas au domaine de l’esthétique. Ce n’est pas parce que l’on ressent la souffrance de quelqu’un en admirant son œuvre que l’on se montre forcément empathique dans sa vie quotidienne.

Pour l’heure, je me contente de circonscrire le problème de la psychopathie qui justement est pour moi en lien avec l’hypersensibilité (les hypersensibles qui n’ont pas encore su maitriser leur sensibilité sont ceux que l’on classe généralement dans la catégorie borderline). On présente aussi parfois la surdouance comme une hypersensibilité, ce qui n’est pas faux bien qu’il y ait des nuances.

Sur la justice, je ne parlais pas d’expérience vécue en tant que justiciable, mais plutôt en tant que défenseur des droits.

@ Katherine,

Vous l’aurez compris, Alice MILLER a beaucoup influencé ma pensée. Mais il n’y a pas qu’elle. Oui, je crois que l’éducation et la prévention, et non pas la répression sans comprendre, est une priorité pour faire évoluer notre société.

La pédagogie de l’empathie que je préconise dans cet article prend justement en compte l’éducation à la parentalité. Cela commence même par là.

Katherine et Tall (et aux autres qui ont animé ce fil), merci pour ces échanges intéressants, mais il est temps pour moi d’aller faire bouillir la marmite.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès