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Commentaire de lisca

sur Ai-je le droit d'être facho ?


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lisca lisca 21 novembre 2014 14:22

Méric n’est pas mort de façon indéterminée.
Il a tenté d’envoyer un coup dans le dos d’un homme jeune sur la défensive, qui lui était inconnu et qui se trouvait déjà attaqué de face.
Méric était convalescent d’un traitement anticancéreux.
Il aurait dû se trouver dans sa chambre, à étudier les sciences politiques (non exactes), dans l’espoir de devenir un intégrant de la caste actuellement aux commandes, caste qui a surveillé, de loin et par concours, la correction idéologique et la parfaite soumission de ce jeune homme au socialisme établi, avant de l’autoriser à étudier la « science » qui vous propulse dans un fauteuil à vie, sans trop de fatigue (CV de Hollande).
Mais CM a joué au rebelle institutionnel, sans doute pour ne pas se voir tel qu’il était : physiquement faible, effrayé par la mort dont il sentait la menace.
Le jeune homme attaqué, quant à lui, travaillait dans le gardiennage, était donc entraîné, musclé. Sa réaction, quand il s’est senti attaqué dans le dos, a été de se retourner pour frapper en retour. Il a vingt ans, il cogne.
Clément n’a pas su parer, car il n’avait aucun entraînement. Il est tombé.
Sa tête a heurté quelque chose.
On ne nous a pas informé sur la cause de sa mort : la chute, ou le simple coup de poing, qui, dans l’état où se trouvait CM, pouvait être suffisant pour l’envoyer ad patres.
Quelle que soit la cause de la regrettable mort de CM, c’est lui-même qui est allé au devant d’elle. Les « amis » qui lui voulaient du bien, les antifas, n’auraient jamais dû l’embarquer dans leurs petits guet-apens minables.
CM, un enfant de privilégié, de fonctionnaires, sans problèmes, étudiant, qui s’attaquait à un enfant du peuple, fils d’ouvrier, au travail, et ce, sans la moindre raison.
CM, ce fils choyé du système, a été le facteur déclencheur de deux emprisonnements injustes, dont l’un a duré plus d’un an, celui d’Esteban. Et la mort de CM a servi de prétexte à la répression d’un mouvement d’opposition.
Méric n’est pas responsable de ces deux abus : seuls les ministres Valls et Taubira le sont.
Le fils de fonctionnaire a été décrété « de gauche ».
Le fils d’ouvrier salarié a été décrété d’« extrême-droite ».
Ce sont deux jeunes de France. Le socialisme et ses avatars ont mis en danger la vie de l’un par complaisance (ils l’ont pourri-gâté), et ont bouclé l’autre, par haine du bon peuple honnête.
Le socialisme aime la jeunesse de France.


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