« Dans un dernier rapport, l’OCDE nous alerte sur les inégalités de revenus qui nous « coûteraient » des points de croissance. ( inégalités et croissance 2014 ). », sauf que c’est le contraire ; ce sont les points de croissance qui multiplient et amplifient les inégalités
À population constante, un tassement de la pyramide sociale (paupérisation globale), en
réduisant l’écart entre son sommet et sa base entraîne un
élargissement de cette dernière, (développement de la pauvreté), alors que l’accroissement de cet écart, tel qu’il résulte
d’une étirement de la pyramide vers le haut (enrichissement
général), a l’effet inverse. De même, quand la pyramide sociale se
développe en volume du fait de l’augmentation de sa population, le
supplément d’activité de celle-ci accroît la richesse globale de
la société, avec pour conséquence d’éloigner le sommet de la pyramide sociale de sa
base, et d’accroître l’écart entre richesse et
pauvreté. Ces deux observations montrent qu’à une augmentation de
l’écart entre richesse et pauvreté correspond une diminution du
nombre de pauvres et inversement. En d’autre termes,
l’augmentation de la richesse collective réduit la pauvreté et sa
diminution l’augmente. La Palisse n’aurait pas dit mieux mais aurait
pu ajouter que le partage des richesses est une tout autre affaire.
À défaut d’une utopique suppression des inégalités, nous
devons donc être conscients que notre seule possibilité est de les
réguler par une population moindre (dénatalité à l’échelle
planétaire) et un choix entre plus de riches et moins de pauvres, ou
moins de riches mais davantage de pauvres.
Pour approfondir cette réaction, voir
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com