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Commentaire de JC_Lavau

sur Comment devient-on incroyant au mythe de la Sainte Dualité ?


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JC_Lavau JC_Lavau 21 avril 2015 10:17

Dix-septième point, qui arrive encore à retardement :

Devant la résonance de la molécule CO, les électroniciens pensent spontanément fréquence, et non pas « différence de niveau d’énergie ». Les manuels d’électronique sont pleins de schémas d’oscillateurs : Hartley, Colpitts, Clapp, Pierce, à déphasage, etc. En radio, on a longuement pratiqué la réception à changement de fréquence, superhétérodyne par battement sur un oscillateur local (l’hétérodyne). Un champion du genre fut le récepteur à ondes courtes des Flying Fortress, à double changement de fréquence, avec filtres sur 355 kHz, puis sur 80 kHz, qui après réforme et mise en surplus, a fait le bonheur d’une génération de radio-amateurs - et la colère de leurs épouses, car il était gros comme un réfrigérateur new-yorkais.Cet amateur en décrit un moins élaboré, le BC603, qui équipait des chars. Avant l’ère des tuners FM à PLL (boucles à verrouillage de phase), j’avais monté un tuner à modules Görler, où il y avait quatre filtres en série sur la fréquence de 455 kHz. Son inconvénient était la dérive thermique de l’oscillateur local, qui obligeait à retoucher plusieurs fois l’accord. Oh certes, quand mon jeune collègue Sainsaulieu a commencé à écrire oscillateurs et résonance fréquentielle pour la molécule de monoxyde de carbone, j’ai riposté « différence de niveau d’énergie », conformément au catéchisme standard... Bhé oui, c’est lui qui avait raison, et en 1926 Erwin Schrödinger avait déjà fait la théorie de l’émission de photon par battement de fréquences électroniques entre l’état final et l’état initial de l’atome. L’ennui est qu’il avait alors abandonné le cadre relativiste, aussi ses deux fréquences étaient sans commune mesure avec les fréquences intrinsèques réelles de l’électron lié, n’étaient plus que du n’importe-quoi arbitraire. Seul le cadre relativiste fournit un zéro de l’énergie, donc les fréquences réelles, certes énormes et décourageantes.


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