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Commentaire de bakerstreet

sur La révolte des gueux


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bakerstreet bakerstreet 2 octobre 2015 01:59

@alinea

Les coupables ??....Remonter la chaîne trop loin me parait très périlleux. J’en vois d’évidence sur le terrain quand il y a des exactions, quand ces paranos lancent des ordres à leurs soudards, mais vous ne me ferez pas pleurer les sanglots de l’homme blanc devant le bilan des colonies. La génération d’allemands en place n’a rien à voir avec celle qui avait mise l’Adolph à la tête du pays, et la notre n’a rien à voir avec les décisions qui ont amené la colonisation...
.Ce monde de toute façon est un monde de combats et de conquêtes depuis les temps anciens. La colonisation européenne n’étant qu’une des suites à cette lamentable histoire des peuples prenant le pas sur les plus faibles. Nous sommes nous même des colonisés des romains, qui nous ont imposé leur langue. Faut il s’en plaindre ? Les populations arables, elles ont colonisé l’Espagne, le sud de la France. L’anglais nous a colonisé cent ans après que les normands aient imposé le français et ses chevaliers à la cour d’Angleterre. Les Ottomans, ont échoué de justesse à la porte de Vienne, il n’y a pas plus de trois siècle, après avoir conquis les Balkans.... Les berbères, ce sont des tribus wisigoths descendues.....Quand on entreprend après la restauration la conquête de « la barbarie » : (les pays du Maghreb), elle est faite avant tout pour mettre un terme à la piraterie, car les marins d’Afrique du nord, sont spécialisés à l’époque dans le brigandage, le trafic des esclaves. 

Activité liée aussi à la prise d’otage très rémunératrice déjà, et qui les fait tenter souvent des coups de mains au large de Marseille. 
Le tiers des habitants de la ville d’Alger au 18 ième siècle et même après sont des otages, ou des esclaves, les arabes étant les premiers pourvoyeurs de ce trafic malheureusement millénaire, et qui dure toujours......
Non, désolé, mais pour moi l’Europe c’est encore un havre de paix relatif. Je goutte mon plaisir sur la cote atlantique comme Ulysse sur ses vieux jours. J’ai voyagé assez pour me persuader de cette évidence, dans des pays où la vie d’un homme ne valait pas grand chose, et celle d’une femme encore moins. 
On lynche pour un soupçon, on brûle pour une offense supposée aux dieux, on vend on viole des gamines au marché de Daesh qui a fait un cours en bourse de la femme vierge. 
Je comprend les pauvres yéménites dont leurs épouses sont emprisonnées par ces salauds. Non je ne peux comprendre une telle douleur. je comprend les syriens qui se jettent sur les routes, voulant échapper à Assad, à Daesh, aux bombes sans nom qui tombent partout autour d’eux pour faire de la place. 
Je comprend bien que l’Europe les fasse rêver. Comme on rêve à un robinet quand on a soif, quand on rêve au repos quand on se demande si ses enfants vont survivre à la journée, le pire ! Il y a très longtemps de cela, j’ai voyagé moi même avec un migrant indien, en stop, traversé toute l’Asie avec lui, faillit crever de froid près du mont Ararat par moins 30 l’hiver. Il avait un rêve un peu faux, cette Europe mythifiée. Mais honte à moi et gare à moi si je tentais de le raisonner un peu, de nuancer son jugement. 
Je savais tout de même d’où il venait, et je savais bien qu’au fond il avait raison, et qu’il y a des mensonges pour soi, qui sont des vérités pour les autres. Tout le monde n’a pas le même thermostat !
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