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Commentaire de Hervé Hum

sur La révolte des gueux


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Hervé Hum Hervé Hum 25 octobre 2015 11:34

Je répond à ton dernier commentaire sur l’article de Roman garev

Il n’y a rien de plus qui m’énerve que les personnes qui prêtes aux autres ce qui vaut surtout pour eux même.

Tu écris ne suivre personne, mais ne cesse de trouver un maître à penser, un gourou à suivre. Si ce n’est plus Mélenchon, ce sera Poutine. tu écris que ce dernier est une personne droite, mais qu’en sais tu sinon ta seule conviction ? Sinon ton seul besoin d’avoir un guide à suivre ? Il se peut qu’il le soit, mais quelle preuve as tu ? Et surtout, qu’elle importance pour une anarchiste ? Pragmatisme mon cul. 

Tu vois l’émergence de la Russie et de ses allier de bonne augure, sans te soucier de savoir s’il s’agit du peuple ou des maîtres. Sans te rappeler que le passé est plein de ces alliances de bonnes augures qui ont précipités le monde dans le chaos. Sans te soucier de savoir que la division du monde est la condition de sa domination par une élite. Orwell l’explique pourtant avec 1984 et malgré le fait que c’est le monde dans lequel on risque d’être précipité, tu le soutiens.

Tu dis faire confiance aux peuples mais n’a de yeux qui pour leurs maîtres.

Tu dis être pragmatique et ne pas t’enfermer dans ton idéal, mais tu oubli qu’un idéal n’est pas fait pour enfermer, s’enfermer, mais au contraire, pour agir, se libérer et que l’erreur, l’enfermement est pour l’autre. L’idéal n’enferme que s’il est fermé au débat contradictoire, or, je ne refuse pas un débat contradictoire, ce sont les autres qui le fuient. Et faudrait t-il renoncer à ses propres arguments quand les autres en manquent ?

Tu enferme ton idéal sous un pseudo argument de pragmatisme, qui par définition s’oppose à l’idéal, puisque le pragmatisme consiste à abandonner son idéal pour la situation présente à laquelle on renonce à pouvoir la changer. Mais toit tu fais mieux, tu renonce même à le penser possible.

Tous tes articles tournent autour des valeurs morales ou éthiques, mais auquel ton pragmatisme dit qu’ils sont des idéaux morts. Tes articles sont des lettres mortes, n’appelant pas à la vie, au combat, mais à la fatalité, au renoncement. Tu t’es battu dis tu, mais tu ne te bas plus parce que tu es devenue pragmatique et qu’il n’y a plus assez de place pour l’idéalisme. Un idéal qui ne survit que dans son rêve, n’est qu’un rêve où l’idéal est mort pour la réalité. L’idéal est un rêve que l’on projette dans la réalité, pas l’inverse. Il n’a pas besoin d’être atteint, ne doit pas être atteint, il suffit de tendre vers lui.

Tu fini en écrivant :

"Aussi, je ne te suis pas du tout dans cette espèce de pureté qui ne s’appuie que sur un vent de certitudes personnelles mais en aucun cas sur l’empathie, l’observation, la curiosité et le désir d’apprendre. À mon avis, tu t’enfermes.« 

Et si alinea, tu es exactement cela, tu as enfermé ton idéal dans une pureté inaccessible à la réalité. Et c’est bien à partir de cet idéal enfermé, prisonnier, que tu écris tes articles, tel celui ci.

Pour affirmer que je ne m’appuie pas sur »l’empathie, l’observation, la curiosité et le désir d’apprendre", c’est que tu n’as pas lu mes articles et si tu les as lu, j’aimerai bien que tu me dise où ils ne sont pas le fruit de l’empathie, l’observation, etc...

Enfin, sache que je ne saurai m’enfermer puisque je suis enfermé depuis très longtemps déjà et que mon défi consiste à me libérer, tout ce que j’écris vise ce but, tout le chemin contraire du tiens. Tu sais, comme je le dis, il y a des gens qui sont courageux avant d’êtres lâches, moi, comme je suis lâche, j’essaie de faire le contraire.


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