Bonjour, Et hop !
Ce n’est pas le problème de l’endettement des petites et micro communes qui est en cause, mais leur sclérose* ou l’incapacité des élus à comprendre et à faire appliquer les directives préfectorales.
Qui plus est, leur taille réduite n’empêche pas la mauvaise gestion, quand ce ne sont pas des dépenses inadaptées, à l’image de ces lampadaires grand style vus dans une commune rurale du Finistère, ou du goudronnage forcené de chemins utilisés fréquentés par des tracteurs et des bovins dans l’Aubrac !
Pour ce qui est de l’origine des communes, je confirme que la loi de novembre 1789 les a créées dans le monde rural en reprenant essentiellement la carte des paroisses (j’y ai fait allusion dans un autre commentaire).
Vous parlez de « délire jacobin » ; mais il n’en est rien, ou alors ce délire a progressivement touché tous les pays d’Europe depuis la 2e guerre mondiale ! Qui plus est, vous remarquerez qu’il n’y a aucune mesure coercitive à l’égard des communes pour les obliger à fusionner, tout au plus quelques mesures financières incitatives. Et presque toutes les initiatives de fusion émanent, soit des élus locaux conscients de la nécessiter d’abandonner un schéma vieux de plus de 2 siècles et parfaitement éculé, soit des populations de ces communes elles-mêmes, motivées ici par les baisses d’impôts locaux pouvant résulter des regroupements, là par la volonté de jouer un rôle économique plus important sur le plan local.
* elles sont souvent gérées par des élus vieillissants, absents (certains habitent en ville, parfois à des centaines de kilomètres !) ou en mauvaise santé.