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Commentaire de Hervé Hum

sur L'as de trèfle


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Hervé Hum Hervé Hum 23 novembre 2015 23:48

au@alinea,

Bubble écrit :

« On arrive à entendre des énormités comme :« la responsabilité, c’est de ne rien devoir à personne » ! »

On ne doit rien, si on ne demande aucun droit, sachant que l’un comme l’autre n’ont d’existence « légale » et de « légitimité », que celles reconnus par l’humain lui même. Et s’il faut en appeler à Dieu, de rappeler qu’il s’exprime à travers des voies humaines et laisse supposément le libre arbitre.

Mais pour tout droit demandé, équivaut un devoir correspondant, sauf quand ce droit est automatisé ! en fait, plus la production est automatisé, plus les droits sont faciles d’accès et donc moins il y a de devoirs correspondants à remplir ! !

Appliquez cela de manière générale et vous vous rendez compte que vous n’avez plus besoin de maîtres, ni de patrons, ne de chefs, de président directeur général, ni de rentier et enfin, ni de propriétaires du temps de vie d’autrui !

Vous avez besoin de gens compétents et motivés aux fonctions nécessaires à la production en vue de satisfaire les droits de chacun et de diminuer le temps de vie dédié aux devoirs, pour se libérer dans des activités choisies et non faites par devoir. Des activités libres de droits et devoirs. sauf, si on ne conçoit pas la vie autrement que par la relation droit/devoir.

La croissance est donc en relation inverse. il ne s’agit pas de produire toujours plus pour vendre toujours plus, mais de produire ce qui est nécessaire à la satisfaction des droits de chacun, avant de se dédier à produire pour ses aspirations accessoires personnelles.

Ainsi, si on veut vraiment la sécurité et la paix dans le monde, faut t-il commencer par arrêter la corruption, l’exploitation, l’injustice et les inégalités, issu du fait que les droits des uns, sont les devoirs des autres par le moyen de la souveraineté économique, décliné en propriété sur les moyens de productions et de son financement.

Alors oui, la responsabilité rend libre, libre de ces suceurs de sang, libre de vivre pour soi, d’être soi même, sans besoin d’égo, juste pour être libre dans un état de conscience qui vous élève à la plénitude !

Où savoir être le plus utile possible dans l’instant de sa nécessité, est le summum du mérite de soi vis à vis des autres. La majeure partie des personnes connaissent ou ont connu ce sentiment de fierté et d’orgueil d’être indispensable dans l’instant de son action, car c’est la plus grande preuve de son propre mérite à réclamer son dû, qui est son droit. Le moyen de la plus parfaite harmonie avec son entourage, par le respect conquis.

J’ai gardé comme un grand trésor cet enseignement d’être utile, même le plus petitement du monde, pour le plus petit détail qui soit, si celui ci est accomplit avec la plus belle des énergies, celle du soutient du groupe. Quand dans un groupe, tout le monde cherche à se rendre utile, voulant à tout prix remplir son propre devoir à la satisfaction des droits que le groupe s’est mis en tête d’acquérir, alors, comme par miracle, le devoir devient jubilatoire et n’est plus une charge, mais un vrai plaisir, celui de l’émulation, de la communion, bref, de la fraternité.

dans ce cas là, on est certains que le devoir est une force qui vient de l’intérieur !


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