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Commentaire de Hervé Hum

sur La ponérologie politique : étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques – une psychologie du complot (1/3)


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Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2015 14:31

@Philippe VERGNES

Merci pour ton attention et désolé pour ta mauvaise manip, mais je crois que c’est commun à la majorité, en tout les cas, cela m’arrive régulièrement.

Toutefois, je t’avais déjà parlé des systèmes ago-antagonistes et si je pars des individus psychopathes pour décrire le mal de nos sociétés modernes, je n’oublie toutefois pas l’influence que l’organisation sociale exerce sur l’individu, mais pour moi, les causes que tu décris si bien ne sont que des conséquences d’une idéologie psychopathique. A ce titre, je m’étonne que tu ne fasses pas le rapprochement entre l’idée de propriété et les besoins primaires, auxquels sont restés fixés les psychopathes, tournés vers l’impératif de contrôle et de domination.

Ici, tu comment une contradiction et la conséquence est que disant la même chose que moi, tu crois dire le contraire !

Je m’explique, il n’y a pas de rapprochement entre l’idée de propriété et les besoins primaires, sinon, l’humanité n’aurait pas pu survivre en étant chasseur cueilleur !

La relation entre propriété et besoins primaires est fausse, car non étayé par la preuve de l’expérience, ni par aucune théorie, sauf précisément... L’idéologie capitaliste, psychopathique !

L’impératif de contrôle et de domination naît consubstantiellement de la propriété et celle-ci est elle même quasi consubstantielle de l’histoire humaine, c’est à dire, de l’écriture (comptabilisation de la propriété). Désolé pour le quiproquo, mais quand on parle d’histoire, on parle de la mémoire rapportée, essentiellement écrite, mais aussi orale pour ce qui est de l’Afrique avec les griots. Au delà, nous sommes dans la préhistoire, dont les chasseurs-cueilleurs font partie.

Je te l’écris, la propriété n’a de raison d’être que pour permettre l’exploitation d’autrui à son profit, en aucune manière permettre l’exploitation de sa propre force de travail, celle-ci ne s’appuie pas sur la propriété de la terre, mais de la récolte du fruit de son labeur. La propriété consiste à percevoir une part du travail réalisé par autrui sans avoir soi même à produire un effort correspondant.

Autrement dit, sans la plus-value, la propriété est vide. Elle n’existe pas réellement. Les gens commencent d’ailleurs à s’en rendre compte avec leur pseudo propriété qu’est leur maison. C’est pour défendre ce profit indu que l’idéologie capitaliste a besoin d’user de techniques de manipulations, pour le faire oublier.

Je l’avais résumé avec un aphorisme « le génie du capitalisme est de savoir vendre ce qui est gratuit, pour se rendre gratuit ce qui lui coûte ».

Je vais reprendre ton commentaire, mais par une autre approche complémentaire.

tu écris que la cause est l’idéologie psychopathique et la conséquence en est le système social, c’est exact, mais pas plus que mon affirmation.

Pourquoi ?

Parce que les deux sont consubstantielles, c’est à dire, que l’une ne peut exister sans l’autre.

toutefois, et là c’est un point que je n’ai jamais eut à aborder avant toi et qui est véritablement le coeur de l’impasse conceptuel de la pense humaine dans tous les domaines (scientifique, économique, psychologie, etc) , c’est qu’une fois établit, donc acquise à la conscience sociale, ce qui est conséquence, devient cause. c’est à dire que, partant d’une dimension de conscience qu’était celle des chasseurs-cueilleurs, le passage à la dimension de conscience de l’exploitation des chasseurs-cueilleurs se fait par changement de paradigme, que j’appelle, relation causale directrice (de la nouvelle dimension de conscience).

Bref, une fois opéré le passage de dimension, ce qui est conséquence dans la précédente, devient cause dans la suivante, puisque c’est en raison de la conséquence recherché que le changement a été opéré.

Nous nous trouvons ici dans une chaine de relations de causalités, donc liées les unes aux autres et donc avec le développement d’une idéologie consubstantielle. L’idéologie naît d’elle même de la relation recherché, bref, elle ne s’invente pas par hasard ! Et ce principe est applicable partout et en toute chose. Mais s’est aller au delà du sujet.

La sédentarisation s’est sans doute faites d’abord par l’association, avant que certains n’aient l’idée de percevoir une part de la récolte par la violence ou la menace, plutôt que par le travail. De fait, ils créaient consubstantiellement une séparation stricte entre les uns et les autres.

Une fois cela posé comme fait établit, ce qui est conséquence pour le tyran est cause pour l’esclave. Or, que ce soit toi ou moi, nous sommes du coté de l’esclave et non du tyran. Si je considère que c’est une conséquence, alors, je ne peux rien contre celle-ci, et soit je me suicide, soit je vis le plus discret possible, soit je lutte ou enfin, je la fais mienne. Je ne peux réellement et véritablement agir que contre les causes. Tout simplement parce que face à une conséquence, j’ai systématiquement un temps de retard, alors qu’avec une cause, je prend un temps d’avance. Et tout comme aux échecs, il suffit d’avoir un seul coup d’avance pour toujours gagner. C’est ce petit détail qui échappe au commun des mortels.

Je le résume en paraphrasant un proverbe "chasse le naturel par sa conséquence et il revient au galop dans sa cause, mais chasse le par sa cause et il s’enfuira dans sa conséquence.

tout ceci procède du principe de relation de causalité, qui anime toute chose dans l’Univers (y compris la spiritualité) et est plus réel que toute particule de matière physique. De fait, on n’échappe pas au principe de relation de causalité, même si la société actuelle croit ou fait croire le contraire.

En attendant, j’irai voir la vidéo que tu m’as mise en lien.


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