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Commentaire de Passante

sur L'homme et l'appareil, entre rêve et réel


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Passante Passante 11 janvier 2016 17:51

l’ouverture du procès c’est le procès d’ouverture,

la perspective se jouant au point d’intersection entre deux axes :

1/ dans son journal, l’observation sur ce spectacle hallucinant d’une rue :
un espace où, dit-il, « tout le monde lève le pied pour quitter le lieu où il se trouve »
(le procès se prépare par une réflexion sur le « procès » humain même)

2/ « écrire c’est bondir hors du rang des assassins ».
ça y est, immédiatement le procès commence, c’est l’entrée :
l’évocation de satan surveillant la plume au début de la saison de rimbaud,
le procès par la mère du poète à l’entrée des fleurs du mal, cette bénédiction,
les cigognes ouvrant lautréamont, etc.

sa solution ? sublime ! :
si le paradis est perdu, dit-il, ça ne peut être que continuellement,
mais s’il est continuellement perdu, alors on y est constamment.

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