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Commentaire de Jo.Di

sur Nuit debout pour enterrer le grand soir


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Jo.Di Jo.Di 13 avril 2016 12:07

L’absence de « grand récit politique » tient à l’ingénierie du Capital, Clouscard et Lordon en parle par ex ...
 
 
 « S’il y a une spécificité du néolibéralisme c’est bien qu’il se donne pour vocation de coloniser intégralement l’intériorité des individus, des travailleurs, c’est-à-dire de refaçonner intégralement leurs désirs et leurs affects. Le régime de mobilisation néolibéral ne se contente pas de ce que des salariés viennent et accomplissent les actions qu’on leur a dictées d’accomplir, comme c’était le cas dans le fordisme. Le néolibéralisme exige que le salarié refaçonne entièrement ses dispositions pour être dans un état de mobilisation générique et permanente. C’est-à-dire, non pas d’être simplement en état de faire précisément ce qu’on lui dit, selon une check-list analytique, mais d’avoir incorporé en soi, d’avoir fait sien, le désir-maître de l’entreprise de telle sorte que la coïncidence soit telle que la mobilisation soit quasi-parfaite. Puisqu’en s’activant au service du désir-maître, le salarié a en fait le sentiment de s’activer au service de son propre désir. C’est çà, la suprême habileté de la manœuvre mobilisatrice du néolibéralisme (…) » Lordon
 
« La mondialisation peut faire « l’économie » du fascisme, car l’impérialisme est déjà achevé. Au contraire l’anti-racisme, l’anti-fascisme peuvent être invoqués par le néo-fascisme, et asseoir le mondialisme. »
Clouscard
 


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