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Commentaire de Robin Guilloux, auteur de l’article

sur Nuit couchée...


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Robin Guilloux, auteur de l’article (---.---.210.91) 21 avril 2016 20:55

@JL

Oui, ça commence comme ça et ça finit par le totalitarisme (lisez La Plaisanterie de Milan Kundera)

Alain Finkielkraut s’est fait cracher dessus et insulté.Vous prétendez que c’est de sa faute, qu’il n’aurait pas dû aller place de la République. C’est quand même assez curieux comme raisonnement, mais ayant fréquenté dans ma jeunesse les mouvements révolutionnaires, je sais par expérience que ces derniers n’ont rien à f... de ce qu’Orwell appelle la « common decency » qu’ils qualifient de « morale bourgeoise ».

La victime est toujours coupable de la violence que l’on exerce sur elle. On appelle ça le phénomène de bouc émissaire. Comme dit Pascal : « Jamais on ne fait le mal si pleinement et si gaiement, que quand on le fait par un faux principe de conscience. » (Blaise PASCAL, Pens. part. II, art. 17), sachant que, comme le dit le même auteur : « quand il y a une plénitude de passion, il ne peut y avoir un commencement de réflexion. »

Vous évoquez mai 68 auquel j’ai adhéré au début et dont je me suis démarqué par la suite en raison de l’intolérance inhérent aux mouvement révolutionnaires qui évoluent systématiquement de la « camaraderie fusionnelle » à la dénonciation des déviants. Je me souviens d’un camarade auquel je faisais je ne sais quelle réflexion qui n’allait pas dans son sens et qui me répondit froidement : « des gens comme toi, quand on aura le pouvoir, on le mettra dans des camps. »

Je me souviens aussi de l’engouement successif des « intellectuels de gauche » pour la Révolution cubaine, le maoïsme, les Khmers rouges, l’Ayatollah Khomeini...

Je veux bien que vous critiquiez le capitalisme, mais je ne pense pas que l’avenir de la France soit à Cuba.

PS (si j’ose dire !) : Je ne suis pas certain qu’il y ait une majorité de « sans dents » à Nuit Debout et en tout état de cause, je vous rappelle que l’expression émane d’un président « de gauche », s’il faut en croire son ancienne maîtresse.


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