Acteurs brillants, mais propos démagogiques et manichéens (la hiérarchisation entre bourreaux et victimes). Les victimes sont les arabes, puis les femmes, le bourreau millénaire étant le bourgeois blanc : les responsables des agressions sexuelles de Cologne sont les hommes blancs qui n’ont pas su défendre leurs femmes avec leur poings (sic !) et non les agresseurs, eux-mêmes victimes de la provocation des femmes européennes venues là à dessein. L’homme blanc, éternel bourreau qui opprime les femmes. L’auteur n’a jamais entendu parler des politiques menées par les responsables RH parmi lesquelles les femmes sont très présentes, ni des des officiers généraux femmes à l’origine des méthodes utilisées à Abu Ghraib …. Gay et féministes, réunis autour d’un même combat contre la phallocratie. On serait en droit d’attendre autre chose que ce salmigondis de poncifs à peine rafraîchis, servi par des outrances inutiles qui transforment bien malgré lui le spectateur (le client) en voyeur.