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Commentaire de njama

sur L'école en danger


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njama njama 17 octobre 2016 11:52

Sinon la baisse de qualité des programmes qu’a constaté Pierre de Laubier, s’explique très bien, ce n’est pas une question de privé ou de public, puisque le « prive-privé-pur_jus » est très marginal, voire epsilonesque dans le paysage de l’Éducation nationale.

La droite et la gauche ont le même programme politique, celui de l’UE, la réduction du déficit budgétaire. L’école, un secteur parmi d’autres en fait directement les frais d’où le démantèlement progressif du « mammouth » ... qui explique que la qualité d’enseignement est fortement à la baisse par des programmes « light ».

source : Silence, on tue (aussi) l’école primaire et la maternelle

Pendant que tout le monde regarde le collège se faire « réformer », le primaire et la maternelle, aussi, agonisent. Mais en silence. Pour preuve, ce témoignage de Laurence David, directrice d’une école maternelle.

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Bonus

De la maternelle à l’université, tout devient limpide lorsque l’on a lu ça :

Centre de développement de l’OCDE, Cahier de politique économique n°13
La Faisabilité politique de l’ajustement, par Christian Morrisson

(page 30 du PDF)

Comme on le voit, pourvu qu’il fasse des concessions stratégiques, un gouvernement peut, en procédant de manière graduelle et par mesures sectorielles (et non globales), réduire les charges salariales de manière considérable. L’essentiel est d’éviter un mouvement de grève générale dans le secteur public qui remettrait en question un objectif essentiel du programme de stabilisation : la réduction du déficit budgétaire.

Les mesures de stabilisation peu dangereuses

« Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »


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