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Commentaire de beo111

sur 2019 : référendum pour l'indépendance de la Californie


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beo111 beo111 20 novembre 2016 16:28

@Fergus

Bonjour, j’arrive après la bataille sur ce hors sujet sur l’espéranto, mais ça tombe bien, je ne savais pas quoi faire, là, maintenant, tout de de suite.

Oui, Thierry Saladin a perdu son sang froid, et je le soutiens à 100% dans cette affaire.

En effet, lorsqu’il rappelle que des grands dictateurs de la planète ont montré du mépris pour cette langue internationale, ce n’est pas pour traiter de nazi les milliards de terriens qui ne parlent pas encore espéranto, mais simplement pour rappeler cette évidence : des politiciens qui ne sont attachés qu’à un groupe ou une croyance ne voient pas l’intérêt d’une langue ouverte à tous, sans distinction de nationalité, de race, ou de croyance. Ces politiciens pensent que l’apprentissage de cette langue est une perte de temps, temps qui sera mieux employé à faire triompher un peuple, une religion, une « politique ».

L’exemple le plus frappant est sans doute celui de Staline, qui apprit un peu d’espéranto en prison (d’après Trotski il était trop stupide pour le faire) mais qui par la suite s’en est rapidement détourné et a même fait interdire cet idiome international lorsqu’il fut en position de le faire.

Entre les deux, fait peu courant, il signa même un article intellectuel dans la revue « Pravda » pour s’opposer aux théories de Marr, linguiste en chef d’une école de pensée favorable à l’idée de l’espéranto.

Adolf Hitler de son côté ne montra que du mépris pour cette langue issue d’un cerveau juif, et si on a pas retrouvé de cas attesté de déportation uniquement pour espérantisme, être locuteur de cet idiome universel fut dans de nombreux cas une circonstance aggravante qui envoya des êtres humains vers des trains sans billet de retour.

Tout cela pour dire, et pour venir sur le domaine de la logique formelle, que si les gens qui n’aiment pas l’espéranto ne sont pas forcément tous des nazis, les suprémacistes qui mettent au dessus de tout leur race, leur ethnie ou leur classe ne sont jamais des amis de l’espéranto, langue internationale, langue qui nous met tous au même niveau, quelque soient notre langue maternelle, notre origine, notre croyance.

L’espéranto est encore l’un des rares messages de fraternité que l’on entend sur notre planète appauvrie en valeurs spirituelles.

Aussi je trouve que vous vous attribuez des points Godwin avec un peu trop d’empressement.

Quelle en est la cause ?
 


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