J’ai été comme
l’auteur particulièrement choqué par les gloussements hystériques de Vanessa Burggraf, incapable pendant de longues minutes de formuler
une question simple à Mr Poutou pourtant invité sur le plateau
pour donner une vision de la société d’un œil un peu différent
de la doxa officielle représentée dans les médias.
Ajoutons le sourire
complice et un peu niais de Yann Moix et les trépidations clownesques de Ruquier.
En l’occurrence, en
gardant son calme et en adoptant une attitude souriante malgré
l’insultante parodie à laquelle il devait participer, c’est
finalement lui qui est sorti grandi de cette affaire.
Il faut dire que
Madame Burgraff est coutumière de ce genre de palinodies agressives
où elle martèle ce qu’elle veut faire passer pour des évidences
et qui ne sont que la feuille de route qu’elle est contrainte de
respecter pour respecter la pensée dominante dont elle n’est
qu’une médiocre porte-parole.
Déjà il y a
quelques mois, elle s’était fait remettre à sa place par Jean Luc
Mélenchon dont elle moquait le programme en répercutant tous les
poncifs dont l’affligeaient ces fameux experts qui, avec la morgue
de ceux qui n’arrêtent pas de se tromper et à qui nous devons la
crise systémique qui nous accable depuis des décennies, n’arrêtent pourtant pas de
condamner du haut de leur médiocrité militante tout ce qui remet en
cause la doxa dominante.
S’il y a bien un problème dans l’univers médiatique, c’est que l’audience de ces jean-foutre est directement proportionnelle à la croissance de l’’étalage de leurs erreurs d’analyse. Plus ils se trompent et mieux on les considère.
Au fond la question
que veulent imposer tous ces chiens de garde, c’est celle qui
consiste à refuser toute légitimité à se présenter à la
Présidentielle à ces petits candidats dont le système entrave de
toute façon l’élection.
Folleville, amusons-nous entre nous
et les lingots continueront d’être bien gardés...