@Fifi Brind_acier
« Surtout, évitez bien de demander aux Français... »
Une fois de plus, vous n’avez rien compris. Il s’agit de demander aux citoyens de tous les pays membres, quel avenir ils souhaitent pour l’U.E.
« car Macron a expliqué à Londres qu’en cas de référendum sur le Frexit, le résultat serait le même que le Brexit. »
Ca, ce sont les maquillages de l’UPR., Macron a dit que les Français auraient probablement voté le Frexit dans un contexte similaire. Or je ne sais pas ce que cela signifie « contexte similaire », et votre gourou non plus. Alors, il y va carrément sur son site - tout le monde peut vérifier avec votre lien - avec ses gros sabots :
— Macron ayant déclaré sur la BBC que le « Frexit » est majoritaire parmi les électeurs français...
... avant de se contredire à peine au-dessous : Macron reconnaît que le Frexit est probablement majoritaire dans l’opinion publique française
Sur mon écran, il y a 4 centimètres entre les deux phrases. Ahurissant ! Qu’Asselineau lui-même ne l’ait pas remarqué en dit long sur ses limites.
« Vous démontrez par votre question, que vous ne voulez pas sortir de l’ UE & de l’euro, merci d’être enfin sincère ! »
Mais ce n’est absolument pas le sujet.
Dans la mesure où les pays auraient voté NON - et je pense qu’ils le feront tous, ou presque tous, on pourrait fixer un seuil : minimum 20 pays représentant au moins les deux tiers de la population - il faudrait passer à la phase 2, qui serait de consulter les peuples sur l’avenir qu’ils souhaitent pour leur pays. C’est à ce moment-là que se poserait, à tous, la question de la sortie de l’euro et l’U.E., mais seulement à ce moment-là., avec 28 référendums nationaux.
Cela ne se fera évidemment jamais- le rejet de l’U.E. étant trop prévisible, mais c’est quand même plus réaliste que le mantra de l’UPR - « article 50 » - dont je me moquais l’autre jour, dans un échange avec l’un de vos camarades de parti, en paraphrasant De Gaulle :
« …il faut prendre les choses comme elles
sont. Car on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités. Bien
entendu, on peut sauter sur sa
chaise comme un cabri en disant «
50 ! » « 50 ! » « 50 ! »... mais cela
n’aboutit à rien et cela ne
signifie rien ».
« Et qu’ils divisent inutilement les 55% d’électeurs qui ont voté non en 2005.
»
Vous croyez sérieusement que les collectivistes de la FI et les antii-immigrationnistes du FN auraient pu voter Asselineau ? Sérieusement et franchement ?