@Gollum
Bon, tu me demandes de la contradiction. Je n’en ai pas à fournir, assez d’accord avec l’ensemble de ton post.
Allez bon, le serpent ,s’est assoupi
Le monde est Un.
Oui et le vrai c’est le tout.
Comme tu le soulignes, la croix des fonctions psychologiques, se superposent avec les quatre éléments et les pulsions Szondiennes.
Hegel a une belle métaphore pour illustrer la temporisation des idées qui traversent l’histoire :
La plante, elle aussi, connaît un
développement progressif. Au départ simple bourgeon, elle s’épanouit : on voit
apparaître un bouton, puis la fleur éclot, et donne un fruit. Or ce serait
absurde de voir une contradiction entre le bouton et la fleur, ou entre la
fleur et le fruit, de penser qu’ils se contredisent, et qu’il faut déterminer
lequel des trois représente la vérité de la plante. Ce sont trois formes
successives que prend la plante au cours de son développement, et l’un n’a pas
plus de vérité que les autres, ou encore : chacun représente la vérité de la
plante à un moment différent :
« Le
bouton disparaît dans l’éclatement de la floraison, et l’on pourrait dire que
le bouton est réfuté par la fleur. A l’apparition du fruit également, la fleur
est dénoncée comme un faux être-là de la plante, et le fruit s’introduit à la
place de la fleur comme sa vérité. Ces formes ne sont pas seulement distinctes,
mais encore chacune refoule l’autre, parce qu’elles sont mutuellement
incompatibles. Mais en même temps leur nature fluide en fait des moments de
l’unité organique dans laquelle elles ne se repoussent pas seulement, mais dans
laquelle l’une est aussi nécessaire que l’autre, et cette égale nécessité
constitue seule la vie du tout. »(Hegel)
Il demeure dans la confrontation, comme Héraclite son inspirateur, mais tu le soulignes, il a des ressources natales qui lui confèrent une force tranquille en incorporant sensoriellement à la manière paysanne des valeurs trop souvent abstraites. Sa puissante fonction pensée introvertie, donc un peu maladroite mais intense et profonde, faisait d’abord sourire, il avait en plus un fort accent souabe...un berrichon prussien qui labourait en profondeur. C’est simplement dans les années 30 qu’il émergea en France, par l’intermédiaire d’un russe, Kogève. Traduit depuis par Hippolyte, Lefevbre, et Bourgeois. En fait, je te sollicite car il est indigeste et cela demande des échanges et partages. Il est raconté que des étudiants germaniques l’abordent en version française...ce qui expliquerait que Hitler est vu en lui, comme d’ailleurs en Nietzsche des prophètes pour sa cause misérable. Il est vrai que ce dernier (Hitler) était peintre en bâtiment et barbouillait bruyamment et surtout dangereusement. Il est conseillé de commencer par la phénoménologie de l’esprit, je te fais confiance, tu es un grand lecteur. La substantifique moelle rabelaisienne, comme tu le dis. Cherche bien dans ton inconscient, tu possèdes tous ses ouvrages dans ta bibliothèque intérieure.
Merci d’avoir répondu aimablement à ma demande.