@Enki
Sans
en changer l’intérêt fondamental, certaines affirmations me
semblent être fruit d’une inversion causes-effets :
<
une conscience globale qui conduit la planète >
<
nous sommes des incarnations pour une aventure terrestre de cette
conscience, des expressions singulières.>
Chez
les aborigènes le rêve est l’esprit de la planète,
la réalité
étant simplement l’incarnation de cette apparence spirituelle.
Ceci
semble suggérer que la conscience, était là avant notre monde.
Pour
ce qui concerne la vie, elle « s’est
organisée d’elle-même, à partir d’un état de chaos
préexistant »
La conscience émerge de la matière vivante.
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/l-origine-naturelle-du-vivant-245225
Par
ailleurs, l’intelligence (selon comment on la définit) émerge de la
matière, vivante ou non.
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/intelligence-et-entropie-209399
C’est
pourquoi mon sentiment est que notre entendement émerge d’une
structure/ expression de l’inanimé et/puis du vivant, dont nous
portons en nous la ’marque de fabrique’. Nous pensons à l’intérieur
du monde qui nous a structuré-porté.
C’est
pourquoi nous pouvons percevoir, intuitivement ou non, certaines
règles générales qui nous permettent de comprendre/ survivre dans
un environnement difficile.
Les
Aborigènes l’ont ressenti dix mille ans avant nous. Lévi-Strauss
souligne que les Aborigènes, arriérés sur le plan économique, sur
le plan de l’organisation sociale, ils « occupent une place
si avancée par rapport au reste de l’humanité qu’il est nécessaire,
pour comprendre les systèmes de règles élaborées par eux de façon
consciente et réfléchie, de faire appel aux formes les plus
raffinées des mathématiques modernes. » (Race &
Histoire)