Sur Star wars, effectivement, je suis assez d’accord, Anakin lui-même vit une aventure similaire. C’est d’ailleurs assez frappant qu’il commette son premier massacre suite au meurtre de sa mère.
Merci !
Malheureusement, je ne crois pas que le livre de Campbell soit traduit. Cela dit, je dois confesser que si l’idée de base est très intéressante, la réalisation est assez chiante. Campbell delaye trop et n’en vient pas assez directement au fait ; par ailleurs c’est un livre écrit dans les années 40 dans un domaine encore peu déblayé et déjà propice au « bullshitting » ; il y a du bon grain et de l’ivraie, il faut trier.
J’espère ne pas vous avoir gâché le plaisir (c’était le but du chapeau « Spolier »).
En tous cas, j’ai essayé d’en dire un minimum au cas où, et je ne pense pas avoir trop défloré l’histoire...
Bonjour,
en fait, même si je me suis focalisé sur Star Wars dans ce petit essai, de nombreux mythes et religions (dont la religion chrétienne) reposent, je crois, sur cette structure du « monomythe » décrite par Campbell. Idem pour le Seigneur des Anneaux. Le « sacrifice » avant l’apothéose est une constante. Egalement, la symbole du baptême revient souvent : ce n’est jamais qu’une purification avant une renaissance. En cela, le baptême est un prélude au sacrifice (qui marque symboliquement le passage à l’âge adulte).
Effectivement, je voulais surtout me concentrer sur le deuxième tour car il n’y a a priori pas de raisons de redresser les résultats, et cela montre que tout cela reste très bizarre. Ces facteurs multiplicatifs appliqués au premier tour me semble méthodologiquement très dangereux et constituer des biais certains. La raison est que ces facteurs sont déterminés empiriquement par rapport aux élections précédentes notamment. Or l’élection de cette année par exemple est très différente de l’élection précédente : je suis prêt à parier qu’on aura des surprises dimanche soir.
A propos du vote Le Pen, là j’ai aussi des doutes méthodologiques. Je pense qu’on accuse un peu trop facilement les électeurs FN de mentir aux sondeurs ; c’est un peu facile et permet de se donner « bonne conscience ». Et s’ils n’étaient pas sondés tout simplement ? Et si l’échantillonnage était juste mauvais, et s’il n’y avait peut-être juste pas assez d’électeurs FN interrogés ? Maintenant, pour en savoir plus, la seule solution serait d’avoir les sondages sortie des urnes bruts : c’est le seul moment où on pourrait avoir à la fois les réponses des sondés et leur intention réelle. D’ailleurs, les sondages sortie des urnes sont-ils eux aussi redressés ?