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Chimaera

Chimaera

Emigré russe, arrivée en France en 1993
Graphiste Freelance 1998-2001
Classes préparatoires au Lycée Henri IV (2001-2003)
Naturalisé Français (2002)
Stages en Banque (Royal Bank of Scotland, Merrill Lynch) (2005-2006)
Ecole des Hautes Etudes Commerciales (2003-2007)
Analyste en Fusions&Acquisitions chez Goldman Sachs (2007-)

Tableau de bord

  • Premier article le 14/06/2007
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Derniers commentaires



  • Chimaera Chimaera 22 juin 2007 23:56

    @Forest Ent

    Un rendement de 8% sur capitaux propres n’est pas surprenant, tout dépend de l’endettement cependant. Dans le cas de Vinci, l’acquisition est difficile à analyser car il s’agit d’une acquisition non pas en LBO classique mais par une grande société qui utilise sa capacité d’endettement à notaiton égale pour bénéficier de spreads faibles. Ainsi, les 6.5 Mds de dette long terme contractés pour l’acquisition en plus de l’augmentation de capital de 2.5Mds et des

    Je serais très heureux de vous donner des détails, mais le coeur n’y est pas. Je peux vous envoyer une note de broker à ce sujet qui le dira bien mieux que moi ! Je ne me defausse pas, simplement, je pars en Thailande demain et le vol sera long (je voyage pas en première je suis encore jeune !).

    Note que ASF ne présente pas un risque nul. Le mémorandum d’information, disponible sur le site de Vinci, donne des précisions sur le sujet. Il est lourd à télécharger (30MB) !

    Comme disent les americains, « corporate finance is not rocket science ». Vous avez mille fois raison, la mécanique intellectuelle est fondée sur des opérations basiques. C’est la raison pour laquelle (je suis provoc") il n’y a pas d’excuses à etre pauvre, il suffit d’aller travailler en finance pour s’en mettre 10 fois le smic mensuels dès la 3eme année, après impots et charges.



  • Chimaera Chimaera 22 juin 2007 23:05

    @yvesduc

    Oui, tout à fait d’accord, pas mal d’entre eux sont des Miss Meteo.



  • Chimaera Chimaera 22 juin 2007 23:00

    @yvesduc

    Oui, très juste, le tutoiement est un point majeur car il montre la faiblesse intinsèque au gouvernement de NS. Tout tourne autour d’une personne charismatique s’il en est qui a pu rassembler autour de lui, pas nécessairement autour de ses idées (chacun prend celle qui lui plait, sans cohérence avec d’autres).

    Le prinicpal clivage idéologique qui traverse le pays, libéral-altermondialiste (il faut l’appeler comme ca je pense), fend le gouvernement et le groupe de personnes qui entourent le président. Je pense qu’il va falloir choisir, sinon tout le monde sera mécontent. Les premiers qui vont l’etre seront les libéraux. Ils n’ont jamais voulu du pouvoir et n’y seront donc jamais. Les seconds, ce sera la gente de gauche qui perdra avec Sarkozy ce que BHL a eu peur de perdre quand il a retourné sa veste pendant la campagne, son cerle de relations. Ce sera donc un gouvernement de droite classique, interventionniste à souhait et qui privatisera. Gageons qu’il sera aussi moderne et que les médias seront exigeants !.Mais enfin, je m’emporte, c’est un autre débat.



  • Chimaera Chimaera 22 juin 2007 14:01

    @ l’auteur

    Dévoiler la vériter est une croisade intéressante, cependant, attention à la polémique car il faut pouvoir prouver ce qu’on dit.

    Sarkozy est un grand orateur, certainement celui qui maitrise le mieux la rhétorique (une langue de bois en mieux car plus précise et plus factuelle, ce qui une bonne chose). La rhétorique est un art qui peut etre contrée... par la rhétorique. Il y a de bons spécialistes qui forment à ce jeu de théatre.

    Sur le reste, mon article apporte peut etre un eclaircissement :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26005



  • Chimaera Chimaera 22 juin 2007 12:58

    @ Forest Ent

    Là encore, je pense que vous connaissez mal certains des exemples que vous citez. Prenons le cas d’ASF. J’ai eu l’occasion de travailler dans l’équipe qui a financé l’acquisition chez Royal Bank of Scotland. Il y a beaucoup de choses à dire sur les différentes privatisations d’actifs d’infrastructure. Deux choses simplement.

    Notez que la vente d’ASF s’est faite avant que les taux d’intéret long ne connaissent un fléchissement en 2004-2005, ce qui a poussé le cours de l’acquéreur vers le haut et a pu inciter certains à dire que la vente de ces actifs s’est faite à un prix trop faible. Je pense au contraire que ces actfis ont été vendus à des prix particulièrement hauts, avec des rendements escomptés sur fonds propres avoisinant les 7-8%.

    Par ailleurs, le timing de la vente est également particulièrement judicieux vu les valorisations des actifs d’infrastructure à l’heure actuelle. Avant son rachat, le groupe ASF s’est apprécié de 100% en deux ans (entre 2003 et fin 2005), ce qui est considérable alors qu’il n’y a pas eu de modification profonde de l’activité. C’est précisément la question. La variation de prix des actifs d’infrastructure n’a pas résulté d’une mauvaise évaluation des perspectives de croissance et de rentabilité, mais à une hausse favorable de la demande de la part d’investisseurs institutionnels pour ce type d’actifs, ce qui ne pouvait pas etre anticité (dans de telles proportions) lors de la vente du groupe (invervenue après une hausse déjà conséquente !).

    En matière de finance, beaucoup de personnes pensent, comme vous, pouvoir analyser les marchés, la réalité, le prix et surtout la valeur. Je vous propose de laisser cela aux experts, car vraiment, c’est là un domaine dans lequel il n’y a pas d’absolus, il n’y a pas de « bon prix » ou de « juste valeur », il n’y a que des valorisations relatives. Lorsque les politiques disent : « il faut que les actifs d’infrastructure restent dans le domaine public », c’est leur droit car il s’agit d’une affirmation normative. J’exige d’eux de me le démontrer sur le plan économique, ce qu’ils sont incapables de faire dans la plupart des cas, car ils ont des formations d’avocat, d’énarque ou d’historien (dans le cas de Bayrou, qui a tant critiqué cette privatisation). Cependant, dire « ça a été bradé » est une affirmation qui est particulièrement difficile à faire avant la vente et très aisée après, alors meme que la formulation de cette sentence après que le marché a changé d’avis, c’est faire une erreur monumentale sur le plan épistémologique en substituant un regard a posteriori à un regard a priori, niant par là tout impact du risque des évolutions futures sur le prix en 1+1 alors meme qu’ils ne peuvent etre anticipes en t0.

    J’avoue que tous ces arguments sont des arguments d’initié que vous aurez peut-etre du mal à comprendre dans leur totalité. Je dis ca sans vouloir vous injurier, c’est simplement que la valorisation d’actifs est un métier à part entière, mon métier, qui nécessite de connaitre un peu de théorie financière. Dans d’autres domaines, notamment sur des affaires de corruption, vous en savez certainement plus que moi, je ne connais simplement pas ces dossiers que vous invoquez et ne peux donc pas vous répondre.

    Quoi qu’il arrive cela mérite tout un débat épistémologique.

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