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Stéphanie L

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  • Premier article le 11/04/2008
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  • Stéphanie L 2 juin 2008 17:59

     

    Cet article a été insiré du dossier "Sex Sun and Heritage", un document co-écrit par World Vision et le UN Inter-Agency Project on Human Trafficking in the Greater Mekong Sub-region (UNIAP). Ce document parle des actions conjointes entre World Vision et ECPAT. Vous remarquerez également que le dossier se trouvant sur le site internet de Vision du Monde comprend une interview d’une personne de chez ECPAT France ainsi qu’un lien vers leur site : vous comprendrez mieux pourquoi les mêmes arguments se retrouvent à la fois chez ECPAT et chez Vision du Monde.

     

    Exprimer une réalité, quelle qu’elle soit, sur les motifs et le profil des personnes qui se rendent coupables de tourisme sexuel n’a pas pour objectif de banaliser ce crime, au contraire. Cela vise simplement à souligner que les personnes qui abusent d’un enfant lors d’un voyage ne sont pas des marginaux mais des personnes bien insérées dans la société, dans le pays où ils vivent. Or quelque soit le "profil" du touriste sexuel, son acte est condamnable et doit être sévèrement puni - il me semble sur ce point avoir rappelé la législation. Vision du Monde s’engage d’ailleurs depuis 1950 contre TOUTES les formes d’exploitation, sexuelle ou non. Vision du Monde est membre du Comité consultatif de l’Unicef, est consultante auprès du UNHCR, de l’OMS, de l’OIT. Le travail de Vision du Monde Mexique, Brésil, Cambodge et Thailande (notamment) illustre bien l’engagement de cette ONG à lutter contre l’exploitation sexuelle et commerciale des enfants.

    @Kieser : Vous confondez Vision du Monde (agence de tourisme solidaire) et Vision du Monde (World Vision), 1ère ONG de développement et de parrainage d’enfants dans le monde. C’est cette deuxième qui lance la campagne.



  • Stéphanie L 30 mai 2008 10:23

     

    Quelques précisions :
     
    Il est effectivement difficile d’obtenir des données chiffrées à peu près fiables. Par contre, on sait que le tourisme a fait exploser le nombre d’enfants sexuellement exploités. D’après l’UNICEF,
    « Cette pratique [l’exploitation sexuelle et commerciale] est aujourd’hui considérée comme le troisième commerce illégal dans le monde, après la drogue et les armes. Véritable fléau, le tourisme sexuel se développe à un rythme inquiétant, particulièrement dans les pays pauvres où il entraîne dans la prostitution des centaines de milliers d’êtres humains, dont une part non négligeable d’enfants ».
     
    Le tourisme sexuel au 19ème – début 20ème ne pouvait qu’être le fait de personnes aisées, et on ne dispose pas de chiffres. L’exemple singulier de Gide ne permet pas d’affirmer qu’il y a moins de touristes sexuels aujourd’hui. Et même si vous aviez raison, ce n’est pas parce qu’un phénomène était plus important il y a quelques siècles qu’il doit aujourd’hui être minoré. D’autant qu’il risque d’être amplifié : de plus en plus de riches et de plus en plus de pauvres, voilà le terreau de l’exploitation – qu’elle soit sexuelle ou non.
     
    Les touristes sexuels occidentaux représentent une faible part des touristes sexuels : l’exploitation sexuelle et commerciale est majoritairement locale et régionale. Même s’ils sont minoritaires, leur comportement est inadmissible.
    Il faut que Mr Bidochon – comme le dit Madame sans gène – sache que payer une relation sexuelle avec un enfant n’est pas une attraction.
     
    A Pierre JC Allard : on cesse d’être un enfant à 18 ans (Convention internationale des droits de l’enfant). Comment pouvez-vous parler de « vrai viol » ? Y’aurait-il de « faux viols » ?
    Vous confondez majorité sexuelle (souvent plus basse que 18 ans) et majorité tout court. L’exploitation sexuelle et commerciale (définition : « toutes formes de maltraitance sexuelle commise par un adulte et accompagnée d’une rémunération en espèce ou en nature à l’enfant ou à une tierce personne ») n’a donc rien à voir avec la majorité sexuelle à partir du moment où il y a transaction financière et vice du consentement.


  • Stéphanie L 29 mai 2008 14:09

    Attention !

    Ceux qui ont bien lu l’article comprennent que la très grande majorité des "touristes sexuels" n’ont pas une déviance sexuelle telle que la pédophilie, mais des gens "ordinaires", c’est-à-dire des hommes et des femmes qui LE TEMPS D’UN VOYAGE recourent à la prostitution d’un mineur, la plupart du temps en ignorant l’âge de l’enfant. L’anonymat, la présence de mineurs prostitués et le sentiment d’être loin des contraintes morales peuvent inciter à passer à l’acte.

    Quoi qu’il en soit, une personne prostiuée, qu’elle ait 14, 17, ou 19 ans, est une VICTIME. Le propos n’est pas ici de porter un jugement sur la prostitution adulte, à partir du moment où, en France, la prostitution adulte est légale. Juste de rappeler qu’il s’agit d’exploitation sexuelle et commerciale d’un enfant, et que celle-ci est punie, même si elle se produit hors de nos frontières.


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