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easy easy 9 janvier 2012 16:09


Votre manière de demander une TVA luxe me semble inaccomplie ou imparfaite. Votre réclamation trop imprécise tend à laisser la possibliité de revenir au principe de la TVA luxe d’il y a 20 ans. La principe d’alors consistait à dire « Nous considérons que tous les disques de musique sont superflus, ils seront donc tous taxés au taux du luxe »

J’estime qu’il faut être plus précis dans notre mode de revendication pour aboutir à ce que toutes les sortes de produits puissent, selon leur niveau de luxe intrinsèque et affiché ou ostensible, être frappés de taux différents.
J’estime que les colliers, les robes de mariée, les champagnes, les saumons, les chocolats, les whisky, les friandises, les voitures, les logements, les coiffures, les téléphones, les ordinateurs et les CD, qui sont proposés par le commerce affichent ostensiblement des niveaux de luxe différents et que dans chacune de ces sortes de biens, il doit y avoir différents taux allant du plus bas au plus élevé.

L’ostentation doit être taxée au sein de chaque sorte de produit.
L’ostentation qui provoque le scandale sociétal ne doit pas être interdite car elle est naturel de l’individu mais elle doit être taxée pour apaiser les tensions sociales.




Sinon, je conviens que ce principe exponentiel de l’ostentation qui serait à appliquer à la TVA, devrait être appliqué à tous les raisonnements. 

Ainsi, même la taxe Tobin devrait être de taux différent selon le volume du mouvement financier. 
Actuellement au stade préembryonnaire, le taux de cette taxe semble devoir être si petit qu’il n’y a pas de motif d’en faire une cause de combat. Mais comme une fois mise en place cette taxe serait susceptible d’être augmentée, il faudait que d’ors et déjà nous demandions qu’elle soit proportionnelle aux volumes. Il n’est pas logique -d’un point de vue socialo nivelant- qu’un petit porteur opérant sur des bricoles soit frappé du même taux que les Zinzins qui par leur énormes volumes engagés, produisent des effets auto réalisateurs de variation de cours. 

Un petit porteur boursicote de manière isolée. Il spécule au sens où il parie sur une montée ou une baisse mais son pari n’influence pas le cours. 
Un Institutionnel, surtout que parfois il coopère avec un ou deux autres, quand il spécule et mise sur une baisse ou une hausse, il opère sur de tels volumes qu’il peut influencer le cours. Il parie mais il fait en grande partie le résultat de son pari.

Et concerant donc les gros spéculateurs ou parieurs, il en existe de deux sortes principales. Il y a ceux qui se marient avec une valeur, c’est le cas de Warren Buffett et de la majorité des parieurs Saoudiens. Ces Zinzins Long Terme stabilisent les investissements des entreprises et réduisent les hystéries. Et il y a ceux qui achètent une valeur à 10h pour la revendre un cent millionième de seconde après, c’est le cas des Kerviel. Ces Zizins là déstabilisent les entreprises mais aussi les monnaies et les hypothèques, en fait ils jouent de la stabilité des autres, et il faudrait taxer fortement les non-durées.

La taxe Tobin qui frappe chaque transactions a certes déjà tendance à inciter les parieurs à éviter les aller-retours éclairs mais il faudrait l’adapter aux paris électroniques devenus hyperapides et elle devrait inclure un coefficient de rapidité. A volume d’aller retour égal, les plus rapides devraient être plus fortement taxés.
Ce qui reviendrait à taxer le zapping et la superficialité des uns et à récompenser la fidélité et la solidarité des autres.





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