L’auteur de l’article fait une analyse assez juste : la présidentielle française et surtout les législatives poussent le système vers le bi-partisme. On peut le regretter.
Aux USA, par ex., « on » a tué la démocratie réelle : combien d’électeurs inscrits votent dans ce pays lors de la Présidentielle - 45 à 60% ! On peut trouver que c’est peu. Mais, personne aux États-Unis ne pense remettre le système en question ; mieux avec la désignation des Grands Électeurs, ce n’est pas même pas au nombre des suffrages des citoyens que le Président est élu, alors qu’en France c’est la rencontre entre une personnalité et le peuple, dont chaque voix est
comptabilisée au soir de décompte des suffrages.
Dans le bi-partisme, seuls les partis ayant les moyens peuvent prétendre à décrocher le pouvoir. La démocratie, « le pire des systèmes, mais il n’y en a pas d’autre », avantage outrageusement les partis « riches » ... D’où, la pénible impression que se dégage des élections dans nos grandes démocraties une sorte d’oligarchie (de gauche ou de droite).
L’analyse de l’auteur est correcte - mais il ne paraît pas le regretter - : tout est élaboré pour que seules deux grandes formations, d’accord sur l’essentiel, se partagent le Pouvoir.
En France, seule l’introduction d’une forte dose de proportionnelle pourrait inverser la tendance - mais là les grands partis ne semblent évidemment pas d’accord !