Juste que si vous prêtez un esprit à une chose, de la même manière qu’à un être, ça revient au même que de dénier l’esprit à l’être : l’être et la chose deviennent indiscernable, et l’on finit par traiter les êtres comme des choses...
Or il me semble qu’il doit y avoir une distinction entre les choses et les êtres.
Est-ce tenable d’avoir une philosophie où l’on ne discerne pas entre un homme et une pierre ?
Après, je ne suis pas contre le fait que certains optent pour une métaphysique animisme/panthéisme/spiritiste, mais j’aime quand ils en ont conscience et quand ils l’affirment comme tel, plutôt que quand ils tentent de faire croire qu’il s’agit de la seule piste possible d’interprétation des faits. Personnellement, j’ai opté (c’est un choix, un axiome métaphysique) pour interpréter la science selon la métaphysique créationniste (toutes choses et tous êtres créés par Dieu à l’origine).