D’autant vrai que le philosophe se sent ici plus près du poète que du savant.
C’est que le
philosophe (dans le teme on peut inclure le croyant) et le poète ont en vue la Nature comme totalité, et ont affaire
à une Présence globale, alors que les savants ne connaissent que des
domaines particuliers du réel, des catégories déterminées d’objets et de
phénomènes et, ayant limité leur ambition à n’être qu’une ambition de
connaissance, donc n’ont aucun droit à parler du Tout.
Parler de Tout du Tout par l’explication d’« un element ou une suite d’éléments » semble quelque peu simplste voire pueril, non ?
A contrario l’hypothèse théologique et providentialiste n’a, en effet, pas plus de
valeur explicative puisque, quoiqu’il arrive, quoiqu’il y ait lieu
d’expliquer, on invoque toujours pareillement Dieu et la Providence.
Une
cause qui reste la même quelle que soit la diversité de ses effets n’en
explique aucun en particulier, et donc n’en explique aucun.
CQFD Mais cessez donc de croire a la science infuse et définitive, pas plus qu’a une providence bienfaisante qui n’en est finalement pas l’opposé mais juste son contraire...