Les tribus primitives étaient en état perpétuel de guerre. Mais les
guerriers comprirent vite que leur force musculaire n’aurait qu’un
temps, qu’ils n’auraient pas toujours vingt-cinq ou trente ans, que de
plus jeunes viendraient et les remplaceraient. Et pour conserver sa
suprématie, l’autorité du coup de poing accepta avec empressement le
concours de l’autorité morale, cette force nouvelle.
On voit bien que l’auteur de ce texte est mort avant la seconde moitié du XXème siècle, sinon il n’aurait pas donné une explication anthropologique du fait religieux aussi simpliste.