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louphi 23 novembre 2012 15:15
«  »En 1998, sept ans après l’indépendance du pays, le dictateur président kazakh Noursoultan Nazarbaiev décide de déplacer la capitale d’Almaty à Akmola, rebaptisée Astana, dans les steppes du Nord. De vertigineuses tours de verre sortent de terre, financées par les exportations de pétrole. Christian Barani et Guillaume Reynard y regardent vivre la nouvelle oligarchie, dans les oripeaux standardisés et clinquants de la richesse. Un discours présidentiel de 1997 sur l’avenir du Kazakhstan ouvre le film, vantant aux « trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres », les infinies promesses du marché.«  » Source :Kazakhstan, naissance d’une nation (Lien sur le même thème sous l’article ci-dessus)

Du temps de l’URSS de Staline, « rideau de fer », ASTHOM ne pouvait pas aller se vautrer sur du beurre au Kazakhstan en engraissant une « oligarchie drapée dans les oripeaux standardisés clinquant de la richesse » et trônant sur les « trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres ».

En effet, du temps de Staline, on avait « ... vu se détacher du système capitaliste la Chine et les pays de démocratie populaire en Europe, pour former avec l’Union soviétique un seul et vaste camp socialiste, opposé au camp du capitalisme. Le résultat économique de l’existence des deux camps opposés fut que le marché unique, universel s’est désagrégé, ce qui fait que nous avons maintenant deux marchés mondiaux parallèles qui eux aussi s’opposent l’un à l’autre.  » (Staline - Les problèmes économiques du socialisme en URSS).

Il s’en était suivi, dit Staline, que la sphère d’application des forces des principaux pays capitalistes (U.S.A., Grande-Bretagne, France) aux ressources mondiales, avaient sérieusement diminué ; que les conditions, quant aux débouchés mondiaux, s’étaient aggravées pour ces pays, et que la sous-production des entreprises du système capitaliste y avait augmenté. Et cela avait entrainé «  »l’aggravation de la crise générale du système capitaliste universel, à la suite de la désagrégation du marché mondial«  »(idem).

Mais les efforts de l’impérialisme mondial pour remédier à ces graves difficultés (plan Marshall, guerre en Corée) étaient très insuffisants et voués à l’échec. Devant la perte des marchés du camp socialiste, résultat de la deuxième guerre mondiale 1939-1945, l’impérialisme ressemblait «  » au noyé qui s’accroche à un brin de paille«  » (idem). L’impérialisme, gravement blessé et amputé des marchés du camp socialiste le « rideau de fer » selon Churchill, était une bête fauve spasmodique aux abois.

Dans ces conditions, la seule issue ouverte aux pays impérialistes pour tenter de se sortir d’affaire est la guerre. En effet, les pays impérialistes s’étaient replongés dans la course aux armements, la militarisation de leurs industries et les préparatifs d’une nouvelle guerre. Ainsi, moins de dix ans après la seconde guerre mondiale, la troisième guerre mondiale était à l’ordre du jour. Mais,pour lancer la guerre contre l’URSS entourée du Camp Socialiste, les pays impérialistes devaient d’abord y réfléchir plus d’un million de fois « Car si la guerre entre pays capitalistes pose seulement le problème de la domination de tels pays capitalistes sur tels autres, la guerre contre l’U.R.S.S. doit nécessairement poser la question de l’existence même du capitalisme  » (Staline – idem.

En Occident, dans les pays impérialistes, un puissant mouvement pacifiste contre une nouvelle guerre battait les pavés.

En Orient, dans le camp socialiste, en URSS y compris dans le Parti Bolchevique, un petit souffle opportuniste aux accents trotskistes-khroutcheviens prétendant que les guerres entre les pays impérialistes pouvaient être évitées se fit sentir. Staline, en véritable marxiste-léniniste, condamna se courant opportuniste :

« Certains camarades affirment qu’étant donné les nouvelles conditions internationales, après la deuxième guerre mondiale, les guerres entre pays capitalistes ne sont plus inévitables. Ils estiment que les contradictions entre le camp du socialisme et celui du capitalisme sont plus fortes que les contradictions entre pays capitalistes ; que les Etats-Unis d’Amérique se sont suffisamment soumis les autres pays capitalistes pour les empêcher de se faire la guerre et de s’affaiblir mutuellement ; que les hommes avancés du capitalisme sont assez instruits par l’expérience des deux guerres mondiales, qui ont porté un sérieux préjudice à l’ensemble du monde capitaliste, pour se permettre d’entraîner à nouveau les pays capitalistes dans une guerre entre eux ; que, de ce fait, les guerres entre pays capitalistes ne sont plus inévitables. Ces camarades se trompent. Ils voient les phénomènes extérieurs affleurant à la surface, mais ils n’aperçoivent pas les forces profondes qui, bien qu’agissant momentanément de façon invisible, n’en détermineront pas moins le cours des événements. »(Staline – idem)

Et Staline, en grand marxiste-léniniste, concluait :

«  …le mouvement actuel en faveur de la paix, en tant que mouvement pour le maintien de la paix, contribuera, en cas de succès, à conjurer une guerre donnée, à l’ajourner temporairement, à maintenir temporairement une paix donnée, à faire démissionner le gouvernement belliciste et à y substituer un autre gouvernement, disposé à maintenir provisoirement la paix. Cela est bien, naturellement. C’est même très bien. Mais cela ne suffit cependant pas pour supprimer l’inévitabilité des guerres, en général, entre pays capitalistes. Cela ne suffit pas, car malgré tous ces succès du mouvement de la paix, l’impérialisme demeure debout, reste en vigueur. Par suite, l’inévitabilité des guerres reste également entière. Pour supprimer l’inévitabilité des guerres, il faut détruire l’impérialisme. » (Staline- idem)

Ce courant opportuniste trotskiste khroutchevien, tête de pont sioniste, nom de code « cinquième colonne », infiltré dans le Parti Bolchevique par l’impérialisme euro-américain, prit Staline de vitesse par un putsch, un coup d’Etat sanglant, au cours duquel Staline fut assassiné.

Dès l’assassinat de Staline, le commando trotskiste-khroutchevien, dirigé par Nikita Sergueievitch Khroutchev à l’intérieur de l’URSS et Tito à la porte du camp socialiste, liquida le parti bolchevique, leva le « rideau de fer  » autour du camp socialiste qu’il démantela, et restaura le capitalisme en Russie. Ainsi, cessa d’exister l’URSS et le camp socialiste. Ce fut une grande bouffée d’oxygène et une bouée de sauvetage inespérée pour l’impérialisme qui se rua à l’Est sur la dépouille du camp socialiste. Ainsi fut temporairement ajournée la troisième mondiale. Mais, à l’heure qu’il est, le marché mondial est à nouveau saturé et le système capitaliste mondial est en train de plonger dans une nouvelle crise générale qui ne pourra que s’empirer. Cela ne tardera pas à remettre à l’ordre du jour la troisième guerre mondiale entre les pays impérialistes pour nettoyer les marchés. Et l’impérialisme ne pourra pas éviter son danger, la révolution communiste bolchevique. Le communisme soviétique est la seule et heureuse solution d’avenir pour tous les peuples. Nous vivons l’époque des révolutions communistes soviétiques, époque inaugurée en 1871 par la Commune de Paris.


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