@ auteur

Je peux vous donner raison sur les points suivants :

 - on en connait pas le mercaptan en cause dans l’accident de Rouen. Le terme mercaptan designe en effet une famille chimique dont les membres n’ont pas la même toxicité. Certains sont toxiques, d’autres peu toxiques, d’autres non toxiques, voire « comestibles ». Vous êtes comme moi composé de protéines riches pour certaine en mercaptans (par ex. la cysteine)

- vu l’odeur que j’ai ressentie du côté de Dourdan, et qui m’a même reveillé, il est probable que la concentration est restée faible. Que ce soit du methyl mercaptan ou de l’ethyl mercaptan, il s’agit de composés extremement odorants, parmi ceux que l’humain ressent de façon la plus sensible, en raison en partie de leur odeur repoussante. Compte tenu dela dilution, je pense effectivement qu’en région parisienne ou en Grande Bretagne, il n’y avait aucun risque de toxicité

- je n’en dirai pas autant des populations situées à proximité. On peut facilement mesurer la concentration de ces produits dans ’lair, et il serait bon que les maires des communes environnantes ou les citoyens demandent à la DDP la nature du composé relargué et sa concentration dans l’air au plus fort de la crise afin de déterminer à quel risque ils ont été exposés

Je ne vous donne pas raison sur les analyses de tox. nucléaire en revanche

- la limite admise pour le tritium dans l’eau n’est pas de 8 Bq L mais de 100 Bq L maximum, seuil au delà duquel il faut d’ailleurs rechercher d’autres radioéléménts.Pour info vous pissez environ du 10 à 40 Bq L. Et votre eau de boisson peut avoir le même niveau de radioactivité d’ailleurs...

- Quant à l’accident de train, il n’a pas impliqué de casse particulière autre qu’un simple déraillement, sans verse du wagon. Ces wagons sont de plus prévus pour résister à des chocs massifs ! Les mesures de doses effectuées immédiatement par les pompiers sur le site n’ont pas révélés de traces de rayonnement particulières, ce qui a permis leur intervention sur le dit site. Ces pompiers ne sont pas des kamikazes ni des activistes pro nucléaires prets à s’exposer à ma connaissance. Ils auraient immédiatement pris les mesures adaptées en cas de problème.

Donc, globalement, cet article aurait gagné a plus d’objectivité et à éviter les amalgames douteux dans le but de délivrer un message qui me paraît de façon somme toutes peu justifiée assez alarmiste.