Du bon et du moins bon dans cet article.
Le bon tout d’abord ; il semble bien qu’un nombre croissant de responsables politiques de tous bords (même Bayrou est convaincu, cela a l’air plus dûr à l’UMP mais cela vient aussi) prennent au sérieux le problème de l’effet de serre et propose des mesure pragmatiques et pas uniquement idéologiques ou poudre aux yeux. Cet article le confirme.
Plusieurs des mesures proposées vont dans le bon sens : le plus efficace en matière d’environnement réside en effet dans la fixation progressive de normes ou réglementations plus rigoureuses. Cela entraine un cycle vertueux : des normes plus strictes appliquées à échéances connues stimulent l’innovation qui à son tour permet l’établissement de normes encore plus strictes. Ces mesures sont avantageusement complétées par des avantages fiscaux à durée limitée ou des surtaxes dans certains cas.
Le moins bon ensuite : la filière à hydrogène n’a aucun impact sur l’effet de serre (il faut de l’énergie pour produire de l’hydrogène...), cela n’est utile que pour lutter contre la pollution en ville causées par les véhicules (essence/diesel), mais pose aussi de gros problèmes techniques (donc on oublie pour le moment) ; les plans type 1000 maisons écologiques sont aussi du domaine de la communication, pas de l’action, et le remplacement de tous les véhicules de l’administration aurait un coût innacceptable par exemple.
L’importance et l’urgence du sujet doit obliger le politique à proposer des solutions réalistes et efficaces, même si elles ne sont pas forcément tape à l’oeil.
Cela signifie de ne pas proposer de mesures trop couteuses pour l’économie ou le citoyen pour qu’elles soit acceptables par tous tout en étant efficaces. Un petit effort de tri dans vos propositions et vous devriez arriver à un projet à la fois consensuel et utile pour l’environnement.